Le 9 juillet, au vaccinodrome de la présidence, 804 personnes se sont faites vacciner entre 8h et 15h, dont 485 pour la 4ème fois et une vingtaine d'enfants - puisque la vaccination pédiatrique était proposée. À titre de comparaison, au pic de la vague delta, le nombre de piqures atteignaient les 3 500 par week-end, rien qu’à la présidence.
Compte tenu de son succès, l’opération sera reconduite les 16 et 23 juillet.
Les rappels vaccinaux sont fortement recommandés, surtout pour les plus fragiles.
Ce vaccinodrome intervient dans un contexte de rebond épidémiologique, causé par l'introduction des virus BA4 et BA5 de la famille d'Omicron. Le 7 juillet sur notre plateau, le docteur Henri-Pierre Mallet, épidémiologiste à l'Arass, rappelait la nécessité de se faire vacciner et de porter le masque face à la nouvelle vague qui se profile...
Il fait moins de dégâts aujourd'hui parce-que le monde entier est mieux protégé, par les infections antérieurs et la vaccination...En Afrique du sud, au Portugal ou en France, effectivement les sous-variants BA4 et BA5 ne font pas autant de dégâts que les précédents. Pour autant, il est très contagieux, il a un potentiel dangereux, d'où la nécessité des rappels vaccinaux que nous faisons en ce moment.
Henri-Pierre Mallet, épidémiologiste à l'Arass
La prudence est donc de mise. "S'il n'y a pas eu de vaccination les 6 derniers mois pour les personnes les plus fragiles, en particulier les plus de 60 ans, et les malades immunodéprimés, il faut un rappel vaccinal, précise le docteur Mallet. Si on ne veut pas que ça aille trop vite et que ça touche les personnes fragiles, il faut réadopter les bons gestes citoyens. Il est recommandé de porter le masque dans les lieux fermés, les transports en commun (bateaux, ferries, avions, bus)."
En Métropole, une augmentation des hospitalisations et des décès dus à ce virus a déjà été constatée...