Pulvérisation d’insecticide très tôt ce matin à Mahina afin d’éradiquer un maximum de moustiques. Car dans ce quartier de la pointe Vénus, 4 cas ont été recensés à moins de 100 mètres d’intervalle. En entendant le bruit de la machine de la Direction de la santé, un résident a immédiatement ouvert sa maison. "C'est une très bonne chose parce que la dengue, faut pas rigoler avec ça. Petit, mon fils a déjà eu ça...il avait beaucoup de fièvre et a saigné des gencives. Je l'ai emmené à l'hôpital et c'était juste", signale Teiki Vernaudon, résident de la pointe Vénus.
Les habitants, dans l’ensemble, apprécient le passage du véhicule sanitaire. Comme Francis Bonet, lui aussi résident de Mahina, qui pense que "c'est bien, il faut traiter pour ne pas attendre que ça s'aggrave". "On essaie de pulvériser au maximum autour du cluster, il faut compter 100 m2", explique Manutea Teraaitepo, agent de la Direction de la santé.
225 cas de dengue confirmés, pour 21 hospitalisations, mais aucun cas sévère ni heureusement de décès. Si le nombre de cas est en augmentation, il n’est pas encore possible de parler d’épidémie. "Les semaines qui viennent vont vraiment être cruciales, on va être très vigilant et surveiller si la tendance à la hausse continue dans les semaines qui viennent", précise le docteur André Wattiaux, médecin au pôle de la veille sanitaire.
Dans les semaines à venir, la saison des pluies va certainement s'intensifier. Une période propice aux moustiques et donc à la transmission des maladies.