La délégation de Rapa peaufine les derniers détails avant le grand jour de sa représentation. Une danse qui retrace leur vie et l’héritage laissé par leurs ancêtres. Mais la fierté de l’île reste le comité des sages, qui garde une place importante dans leur culture. Comme l'explique Pierrot Faraire, le responsable de la danse, leurs terres sont gérées par le comité des sages. Et la règle d’or est qu'il est interdit de vendre, une règle qui continue de s'appliquer jusqu’à aujourd’hui. C'est pourquoi aucune partie de l'île de Rapa n'est vendue. Le cheval de bataille des anciens de Rapa, c'est de faire en sorte que leur coutume perdure dans le temps.
La transmission, c’est également l’axe retenu par la délégation de Raivavae. Face à l’évolution des mentalités et plus particulièrement chez les jeunes, il est important aujourd’hui de tout mettre en œuvre pour préserver la coutume. Henri Tamaitiahio, le chef d'orchestre de Raivavae précise qu'ils ont choisi ce thème dans l'espoir de valoriser la transmission des apprentissages auprès des jeunes.
POur la délégation de Rimatara, c'est l’accueil qui sera mis en avant. Et plus particulièrement les différentes manières d’accueillir tel invité ou tel membre de la famille. Une fierté pour Nelly Atapo, un des responsables de la délégation de Rimatara.
Près de 500 festivaliers feront vivre la culture de l’archipel des Australes. 33 ans après le dernier festival, l’émotion est à son comble et le spectacle promet de belles surprises.
Revivez les débuts de ce festival avec ces images et ce reportage de nos journalistes envoyés spéciaux Corinne Tehetia et Marcel Bonno :