En 1999 comme aujourd'hui, des fleurs et des offrandes sont déposées sur les tombes des défunts d'origine chinoise au moment du ka san, la toussaint chinoise Au cimetière du repos éternel à Arue, les familles venaient déjà deux fois par an rendre hommage à leurs morts, en mars et en octobre.
"On fête les morts, donc on leur apporte des bonnes choses à manger, de l'argent et des vêtements de façon à ce qu'ils ne manquent de rien dans l'autre monde. C'est notre façon de garder en mémoire nos ancêtres", racontait à cette époque un jeune homme.
Qu'il se rassure, depuis son interview il y a 25 ans, la tradition n'a pas changé.
Le reportage de Caroline Jouret et Jedan-paul Dunan :