Cette cérémonie s’est traduite par des échanges de paroles entre les personnalités présentes, des gestes symboliques et finalement, des dons. La coutume en Nouvelle-Calédonie consiste à accomplir un ensemble d’actes, c’est s’engager dans une relation avec un individu, se connaître et reconnaître l’autre. "Ce que nos amis Calédoniens appellent la coutume, c’est un ensemble de règles et de rituels respectés. Le geste coutumier est un geste symbolique, une marque d’attention et de reconnaissance. C’est une manière pour nous, de les accueillir au fenua pour ce 20ème anniversaire du FIFO… Nous ne pouvons organiser un festival qui traite le sujet de l’Océanie sans inviter nos frères et soeurs océaniens", s’est exprimé le ministre de la Culture, à l’issue de la cérémonie.
"3 ans que nous n’avons pas pu accueillir de festivaliers, d’invités et de personnalités du Pacifique, au fenua. Cette année, enfin, cela est possible. Nous avons donc tenu à organiser une cérémonie coutumière pour les représentants de la Nouvelle-Calédonie, arrivés sur le territoire récemment, afin de leur témoigner toute notre reconnaissance, pour leur présence. Nous avons décidé de leur offrir symboliquement des cadeaux de bienvenue", a précisé Mareva Leu.
"Par ma présence aujourd’hui, je voulais saluer le bel événement qu’est le FIFO. Une belle occasion de regrouper les peuples océaniens et de faire découvrir chacune de ces cultures… Ce festival est le porte-parole d’une production audiovisuelle océanienne riche en diversité et en authenticité", a déclaré Yoann Lecourieux, membre du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, "bien connaître son passé pour mieux construire son futur, c’est aussi ça la magie du FIFO".
Le ministre Heremoana Maamaatuaiahutapu a rappelé que "le FIFO a permis de recréer des liens entre les peules océaniens, dont la Nouvelle-Calédonie. Ce festival fait raisonner, chaque année, depuis 20 ans, les voix, les cultures et les problématiques par-delà les frontières de notre grand océan".
Pour rappel, les festivités ont débutent samedi 4 février, et ce jusqu’au 12 février, en version hybride, c'est-à-dire en ligne et en présentiel à la Maison de la culture.
Pour ses 20 ans, le festival propose également une nouvelle catégorie, le prix du jury jeunesse. Ce dernier est composé de sept jeunes Polynésiens qui fêteront leurs 20 ans en même temps que le festival.
Au programme, une sélection unique de 12 films en compétition, 12 films hors compétition, 9 courts-métrages documentaires et 9 courts-métrages de fiction. À cela s’ajoutent 13 films documentaires. L’environnement, l’histoire, les traditions, l’identité, les liens entre les communautés et l’art sont autant de thèmes qui viendront rythmer cette 20e édition.