C'est une idée qui nous vient de la Nouvelle-Zélande. Elle organise son premier championnat du monde de « bombe », une discipline très populaire appelée « Manu » dans le pays. Cette méthode de plongeon serait née à Aotearoa il y a une trentaine d’années. Elle est pratiquée dans les piscines, les rivières et les sites en bord de mer.
Environ 5.000 Manu seront jugées lors d'une série d'épreuves de qualification, avant une finale prévue en mars, où le vainqueur décrochera un prix de 30.000 dollars néo-zélandais, soit un peu plus de 2.000.000 de francs pacifiques.
Contrairement au plongeon olympique, où les athlètes recherchent la plus petite éclaboussure possible, les juges du Manu ont pour critère le volume et la hauteur de l'éclaboussure, ainsi qu'un son "pur" à l’impact. Parmi les candidats, un ancien All Black, Sean Fitzpatrick, vainqueur de la coupe du monde en 1987. Le sexagénaire vise un deuxième titre mondial grâce à cette compétition.
L'ancien rugbyman explique également que lors de cet évènement, cinq techniques, chacune portant un nom d'origine maorie, sont autorisées: Te Manu (la bombe V), Te Tepara (l'agrafe), Te Korira (le gorille), Te Poro Repo (le boulet de canon) et Te Kawhena (le cercueil).