Jeux du Pacifique 2027 : réduire le nombre d'athlètes pour le confort de tous

« Organiser les plus beaux Jeux du Pacifique », tel est l’objectif du Comité olympique de Polynésie française et de son président, Louis Provost. Pour l'atteindre, il faudrait que les infrastructures soient prêtes un an avant les Jeux, dans l'idéal, pour être en mesure de « les tester, de rattraper les défauts au besoin et que les athlètes locaux s'entraînent en amont des Jeux pour remporter le plus de médailles en 2027 ! » a lancé Vidhya Lakhan. En visite au fenua pour faire le point sur les préparatifs pour 2027, le président du Conseil des Jeux du Pacifique l'a assuré : il reste encore assez de temps pour être opérationnel, même si pour l'heure, aucun chantier n'est lancé en ce sens. 

Jusqu'en juillet, les Jeux Olympiques occuperont tous les esprits mais ensuite, il faudra se pencher sur la question. Car les Jeux du Pacifique prennent de l'ampleur...si bien que le Conseil s'est vu contraint de limiter le nombre de sports et d'athlètes pour assurer le confort de tous.

Objectif 4 500 athlètes

Certains territoires ne sont pas en capacité d'accueillir plus de monde et le Council veut attirer de nouveaux pays hôtes. « Mon équipe travaille à réduire le nombre d'athlètes à 4 500 ; C'est le maximum. Peut-être que comme ça, nous arriverons à attirer d'autres pays. On a déjà essayé en réduisant le nombre de disciplines mais ça n'a pas marché. Il y a 24 sports contre 32 avant, mais toujours autant d'athlètes ! On essaie de trouver le bon compromis pour pouvoir héberger et nourrir tout le monde » affirme Vidhya Lakhan.

Ce déplacement en Polynésie était donc l'occasion d'« offrir notre assistance parce qu’on a beaucoup d'expérience avec les Jeux passés que l'on peut apporter pour 2027 et s'assurer que Tahiti fera encore mieux que les hôtes précédents » poursuit le président. 

24 sports seront répartis à Tahiti, Moorea et Raiatea. « On est impressionnés de voir que beaucoup de jeunes sont impliqués dans l'organisation. On a aussi relevé plusieurs points sur lesquels il faudra travailler davantage. On quitte le Pays en sachant qu'on a le soutien du président Brotherson et son cabinet et aussi le soutien du COPF pour s'assurer que les Jeux se déroulent au mieux » conclut Vidhya Lakhan.