Journée internationale de l'ONU: les indépendantistes et l'Etat français continuent à croire "au dialogue pacifique"

"La position de la France peut évoluer", selon Eric Spitz, le Haut-Commissaire en Polynésie
Le drapeau de l'ONU hissé ce matin devant l'Assemblée de Polynésie n'a pas empêché les indépendantistes et l'Etat français de camper sur leur position par interview interposé.

La journée des Nations Unis est célébrée ce jeudi à l'Assemblée de la Polynésie. Alors que cet événement annuel incarne l’importance de cette organisation dans la promotion de la paix, des droits de l’homme et du développement social à l’échelle mondiale, le Tavini défend son combat pour l'indépendance. Le parti affirme que l'ONU est un partenaire dans la lutte. Le discours de la vice-présidente du pays laisse songeur, quand le dernier déplacement des membres indépendantistes s'est soldé par un bilan négatif. De son côté, le haut-commissaire a indiqué que les tensions dans le monde rappellent combien la paix est importante.

"Le Tavini Huiraatira a toujours oeuvré pour faire reconnaître son droit à l'autodétermination" maintient Antony Géros

"La position de la France peut évoluer", selon Eric Spitz

"Le Tavini Huiraatira a toujours oeuvré pour faire reconnaître son droit à l'autodétermination" maintient Antony Géros, président de l'Assemblée de la Polynésie Française. "L'ONU est justement une tribune où ce droit peut s'exprimer. C'est la raison pour laquelle, depuis l'année dernière, on a solennellement tenu à fêter cette journée internationale de Nations-Unies".

Grâce au dialogue pacifique, on trouvera bien un avenir commun

Eric Spitz, Haut-Commissaire de la République en PF

Le drapeau des Nations-Unies a été hissé aux côtés des drapeaux de la France, de l'Europe et de la Polynésie, devant l'APF

"Nous sommes d'accord sur le fait qu'il faut dialoguer" rappelle Eric Spitz, Haut-Commissaire de la République en Polynésie Française. " "Il faut que ces démarches restent pacifiques. La position de la France peut évoluer. Depuis l'année dernière, elle siège au Comité de Décolonisation de l'ONU, alors que pendant dix ans, elle a refusé de sièger". L'ambassadeur est il est vrai resté présent pendant "toute la durée des interventions, indépendantistes comme autonomistes. Pour apporter un autre son de cloche !".