La période du Ka San est ouverte depuis le 4 avril et cela, pendant une période de 3 semaines. Cette fête des morts célébrée par la communauté chinoise permet de leur rendre hommage et pour les familles, de se retrouver et de partager.
Un partage d'offrandes entre les vivants mais surtout avec les défunts. Car la tradition impose aussi de déposer de l'encens, de l'argent et des victuailles sur les tombes, afin que les morts ne manquent de rien dans l'au-delà. "Poulet, poisson, cochon rôti, tofu, thé, vin, fruits, et bien sûr des fleurs", précise une jeune femme venue aujourd'hui en compagnie de ses oncles, tantes et cousins au cimetière chinois d'Arue.
Le mode de transmission millénaire aux défunts est le feu qui ouvre les portes du paradis. C'est pourquoi les faux billets sont brûlés.
Tout ne part pas en fumée, loin de là. Une partie des victuailles est récupérée pour être partagée en famille.
La fête du Ka San est célébré deux fois l'an : en avril et en novembre.