Avant le lever du jour, les techniciens sanitaires sillonnent les quartiers de Pirae où des foyers de dengue sont actifs. La pulvérisation de deltaméthrine doit éliminer les moustiques adultes, responsables de la transmission de la maladie. Sur la commune, 12 personnes sont actuellement malades.
"En ce moment, les températures sont plutôt fraîches mais cela ne ralentit pas cette transmission du virus. On voit que semaine après semaine, le nombre de cas est toujours maintenu avec 5 à 6 déclarations de cas par semaine", constate Glenda Mélix, directrice du centre de santé environnementale.
L'importance de consulter
D’autres cas ont été recensés à Moorea, Rangiroa et Nuku Hiva. Les premiers symptômes restent la fièvre, les maux de tête et les douleurs musculaires. "C'est important de consulter pour poser le diagnostique, car la dengue peut ressembler à d'autres maladies. Si le diagnostique est posé, il y a un certain nombre de précautions à prendre notamment en ce qui concerne le traitement", explique le docteur Laurence Rochat-Stettler, médecin en charge des programmes des maladies infectieuses à la Direction de la santé.
"C'est essentiellement des personnes plutôt jeunes ou des personnes qui sont résidentes mais récemment en Polynésie et qui n'ont probablement pas attrapé ce type de dengue. On a les types 1 et 2 de dengue qui circulent en ce moment. Ces personnes ne sont pas immunisées et ce sont ces personnes qui aujourd'hui sont diagnostiquées en premier"
Dr Henri-Pierre Mallet - responsable surveillance et observation de la santé
Les autorités sanitaires redoutent une éventuelle flambée épidémique avec l’arrivée de visiteurs non immunisés, à l’occasion des Jeux Olympiques. Une autre pulvérisation aura lieu, vendredi 26 juillet, dans les quartiers de Pirae touchés par la dengue.