Dans cette classe du collège de Teva i Uta, les élèves ne sont pas soumis à un exercice de grammaire à choix multiples, mais plutôt à un questionnaire anonyme établi par l’Organisation Mondiale de la santé. Une enquête axée sur les facteurs et sur les comportements qui influencent la santé des jeunes à l’école. Un des élèves participant à l'étude nous explique qu'il y a des questions sur : "la drogue, les écrans, les rapports sexuels et il faut donner ton âge."
Barbara Bellorget, la principale du collège constate que : "hormis les problèmes de surpoids, on a pas de mal de souci au niveau de la peau, de l'hygiène, mais de moins en moins quand même. Et le plus de problèmes que l'on a, on ne va pas se le cacher c'est plus des problèmes psychologiques."
Et pour favoriser le bien-être des élèves dans l’établissement, plusieurs actions sont menées, notamment celle contre le surpoids. Sur les six cents élèves que compte le collège, 20% sont concernés par cette problématique.
Au niveau de la restauration également, rien n’est laissé au hasard. Les menus sont équilibrés afin de favoriser la santé des élèves. Gabrielle Teamehameha, le chef en cuisine, a ses astuces: "j’ai une façon de préparer les légumes, comme le chou-fleur, parfois je le fais en gratin et ils adorent. Mais pas le brocoli ni les haricots verts. Mais si tu peux mettre les haricots verts avec des pommes de terre en cubes, là ils prennent."
Les résultats de l’enquête réalisée en 2016 démontraient que les adolescents étaient plutôt en meilleure santé physique mais plus souvent en surcharge pondérale. La tendance va-t-elle se confirmer ou pas pour cette année ? La réponse sera connue d'ici la fin de l'année.