Le constat est sans appel, les prix continuent de flamber au fenua. Une hausse de près de 30% en raison du coût du fret.
Du coup, la Contribution Pour la Solidarité (ex-TVA sociale) inquiète la population et surtout les personnes aux faibles revenus. Et ce, malgré sa baisse à 1%.
"C'est trop lourd pour nous, les petits" souligne Mylène, mère d'une grande famille de sept personnes.
Ecoutez ces quelques réactions :
Du côté des commerçants
La Contribution Pour la Solidarité qui passe de 1,5 à 1%..."c'est toujours ça de pris pour le consommateur" affirme Bruno Siu, gérant d'un commerce d'alimentation.
Toutefois pour Patrice Jambon, fleuriste, le discours est un peu différent. Son commerce étant basé sur la vente de produits considérés "de luxe". Il a déjà remarqué un changement dans le comportement des consommateurs "maintenant c'est un achat de raison, c'est vrai que si c'est un peu plus cher, les gens vont peut-être réfléchir à deux fois (ndlr: avant d'acheter)"
Pour Guy Loussan, porte-parole de la fédération générale du commerce, la solution serait "une TVA déductible, donc récupérable et qui permet de garder une véritable compétitivité pour l'entreprise et aussi de connaître le taux fixé d'avance" car pour le moment "à chaque étape de vente, d'intermédiaires, s'ajoute cette taxe sur une assiette qui grossit".
L'intersyndicale s'estime trompée
"Le lundi 21 mars, l'intersyndicale a eu l'espoir d'être entendue par le président parce qu'il nous a proposé de surseoir cette loi" affirme Diana Yieng Kow, secrétaire générale du syndicat UNSA-éducation.
L'intersyndicale ne décolère donc pas. Pour elle, cette baisse annoncée ne freinera pas l’inflation, "on va limiter les faits...mais l'inflation importée on va continuer à la subir" explique Dimitri Pitoeff secrétaire général adjoint de A ti'a i mua.
Les discussions entre l’intersyndicale et le gouvernement devraient se poursuivre mardi 29 mars . Pour l’heure, la Contribution pour la Solidarité doit rentrer en vigueur le 1er avril.