Porté conjointement par Denis MICHEL, délégué général du Souvenir français, Olivier APOLLON, représentant du vice-recteur, Yvette TOMMASINI, doyenne des inspecteurs pédagogiques du vice-rectorat et Isabelle DINAND, cheffe du département de la vie des élèves, des écoles et des établissements scolaires de la Direction de l’éducation et des enseignements, ce projet a permis grâce aux moyens logistiques des forces armées françaises de réunir à Hiva Oa des élèves des collèges de Taaone, Tipaerui et Atuona attributaires des trois drapeaux du Souvenir français.
Denis MICHEL a remis le drapeau à Christelle LEHARTEL, qui l’a symboliquement remis à la maire de Hiva-oa, Joelle FREBAULT, qui l’a transmis au principal du collège, Nicolas PELLEGRINI.
Les élèves ont alors entonné le chant Po Kare Kare et Tapatapa de la garde d’Atuona a relaté des évènements de la Seconde Guerre mondiale en déclamant le dévouement de deux volontaires marquisiens dans le Bataillon du Pacifique.
Les officiels, les familles et les 3 gardes ont alors formé un nouveau cortège, pour sortir du Tohua Pepeu et se diriger vers le monument aux morts pour un dépôt de gerbes à la mémoire des combattants des deux guerres mondiales pour la liberté et la démocratie.
Ces cérémonies ont été aussi l’occasion de remettre la médaille de bronze du Souvenir français à Tevaite GUTIERREZ-GUILLEN, enseignante d’histoire-géographie au collège de Tipaerui et les Palmes académiques de l’éducation nationale au grade de chevalier à Denis MICHEL, délégué général de la délégation polynésienne du Souvenir français pour son engagement auprès des élèves.
Un peu d'histoire
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un exceptionnel réseau d’associations d’anciens combattants s’est mis en place.
Plus de 10 000 communes possédaient « leur » association. Toutes possédaient un drapeau.
Dans les années 1960 – 1970, un grand nombre de ces associations ont disparu. Dans le meilleur des cas, leurs drapeaux ont été déposés dans les mairies des communes où ils vieillissent souvent en dehors des regards.
Le Souvenir français a souhaité donner une « seconde vie » à ces drapeaux associatifs en les déposant dans les établissements scolaires des communes concernées. A cette fin, des conventions sont signées entre la municipalité dépositaire du drapeau, l’établissement scolaire qui reçoit le drapeau et le comité local de l’association « Le Souvenir français » qui va en coordonner la gestion.
Le drapeau reprend dès lors vie. Il est porté par une classe à chaque 11 novembre et 8 mai et devient un élément de l’enseignement de la citoyenneté.
Ce grand projet a reçu un accueil chaleureux de l’association des maires de France et de celle des maires ruraux de France.