Lâchée dans le grand bain… La candidate n°1 ouvre le bal. Premier passage de ce grand oral. Que représente sa robe ? Comment vit-elle sa culture ? Les questions l’inspirent et Matahii se dévoile peu à peu au jury. "Avant d’entrer dans la salle, je ne ressentais pas de stress, ce n’est qu’au moment de m’asseoir et de voir tout le jury me regarder... Mais maintenant le stress est retombé, et j’ai bien répondu aux questions, enfin j’espère. En tout cas, j’ai bien vécu l’expérience de l'oral", confie Matahii-Hoturau Taaviri, candidate n°1.
En coulisse, les autres prétendantes à la couronne attendent leur tour. L'accompagnement de leur chaperonne est précieux. Et elles prennent leur rôle particulièrement à cœur, à l'image de Tepo. "La veille, j’ai préparé un sac avec énormément d’affaires. Une trousse de secours au cas où elle se blesse, des pulls, des chaussettes, des pareu au cas où elle a froid", confie la chaperonne. "L’avoir avec moi aujourd’hui, cela me permet de moins stresser. D’être un peu plus calme, avec les bonnes vibrations qu'elle a, ça me permet de me sentir bien avant de passer l’oral", estime Terevanui Tautu, candidate n°5.
On révise comme on peut, car les questions sont diverses. Elles concernent l’actualité, la personnalité ou encore la culture. Et évidemment, l’apparence compte aussi. Avant de faire face aux treize membres du jury, il faut donc se faire coiffer et maquiller.
Cette épreuve est cruciale, comme au bac. Le grand oral compte pour 40% de la note finale. Alors on met toutes les chances de son côté. "Je ne stresse pas particulièrement, je suis partagée entre excitation et appréhension. C'est encore une nouvelle étape à franchir donc je suis très heureuse d’être ici aujourd’hui", confie Korail Vernaudon, candidate n°4.
Poeiti Yule-Poroi, candidate n°6, a, elle, décidé d'emmener son kala. "Mais surtout, je m’entraîne pour l’oral parce que j’ai décidé de chanter une chanson en tahitien. C’est pour ma grand-mère qui est à Makatea et qui ne peut pas être près de moi aujourd’hui, je sais qu'elle en avait très envie".
Autre surprise cette année : David Meitai, Mister Tahiti 2007 et Mister France 2008 préside le jury. Il est surtout le premier homme à tenir cette fonction. "C'est un honneur, estime-t-il, Si jamais, en cas d’ex aequo entre deux candidates, c’est un peu moi qui devrais trancher, il y a donc une grosse responsabilité.”
Qui succédera à Herenui Tuheiava ? Réponse lors de l'élection, le 23 juin prochain. Pour rappel, le grand oral compte donc pour 40% de la note, la culture générale 10% , l'élection 30% et les SMS 20% .