Le Comité du Tourisme de Hiva-Oa a organisé ce mercredi une cérémonie hommage pour célébrer le 46ème anniversaire de la mort de Jacques Brel, dont la sépulture surplombe la baie d’Atuona tout près du non moins connu Paul Gauguin.
Cela n’avait pas été organisé depuis bien longtemps. Alors le comité, nouvellement mis en place, a invité les responsables hôteliers et leurs touristes, ainsi que quelques habitants ayant connu le chanteur. L'idée est de partager certaines anecdotes qu’ils ont vécues en sa compagnie, durant ses dernières années à Hiva-Oa. "C'est un grand clin d'œil au grand Jacques" estime Serge Lecordier. "Pour moi qui l'ai bien connu depuis 1976 où on s'est rencontré à l'aéroport, on a failli se rentrer dedans ! Lui était au volant de sa BJ45 et moi de mon scooter".
"C'est la mer qui prend l'homme".
Des touristes admirateurs du chanteur ont fait un long voyage pour se recueillir sur sa tombe et ont pu laisser une trace de leur passage en lui écrivant un petit hommage.
Eric Tavernier a participé à la restauration de l’Askoy (Bateau qui a mené Jacques Brel jusqu’aux Marquises) aux côtés de Piet et Staf Wittevrongel et d'autres passionnés. "Son bateau s'était échoué en Nouvelle-Zélande, complètement enfoncé dans le sable. Ne restait plus que la coque, il fallait tout reconstituer pour redonner son âme à l'Askoy" raconte Eric Tavernier, passionné du chanteur. " Depuis 2008 dans un entrepôt de Belgique, on a refait tout au millimètre près. Il s'agit de la même équipe qui avait reconstitué le bimoteur Le Jojo, vedette du musée de Jacques Brel à Hiva-Oa."
L'Askoy va bientôt prendre la mer direction Les Marquises
Le bateau qui a été restauré pendant 16 ans puis inauguré le 4 mai 2024 dans le port de Zeebruge, reprendra la mer l’année prochaine pour rejoindre la dernière demeure de l’artiste au mois de novembre 2025, date anniversaire des 50 ans de son arrivée. Événement attendu par les fans inconditionnels.
Une émouvante cérémonie au son des chansons du célèbre artiste belge dont la voix continue de vibrer aux Marquises, paradis où gémir n’est pas de mise.