C’est dans un hostel ou auberge de jeunesse en plein centre-ville de Hilo que la sélection de Tahiti composée d’une cinquantaine d'athlètes et staff a installé son quartier général. Le regroupement des athlètes en un seul lieu devrait favoriser une meilleure cohésion entre tous les membres. Pour la fédération, ce type d'hébergement financièrement abordable, tout près du site de compétition, permet une plus grande flexibilité au niveau de la logistique. "Nous avons un entraînement et des essais des va'a tôt ce matin, donc on se prépare pour être sur les lieux bien avant. Jusqu'à présent, tout se passe bien...Nous avons un médecin et un infirmier qui accompagnent la délégation. Tous nos clubs qui rencontreront un souci [médical] seront pris en charge. Il suffit qu'ils nous appellent, et notre médecin les rejoint", explique Rodolphe Apuarii, président de la fédération tahitienne de va'a.
Quant aux clubs, ils ont opté pour une solution d’hébergement apportant un peu plus de confort et de tranquillité, c’est le cas pour ceux de l'île sacrée et Mataeia.
Situé lui aussi à proximité du site de compétition, le dortoir d’une petite université japonaise est le logement idéal pour les clubs du district de va’a de Raiatea. "Ca va très bien, je pense que c'est l'un des points importants à ne pas négliger dans une compétition de ce type, parce qu'il faut qu'ils prennent le temps de décompresser, d'être bien, pour avoir justement les meilleures conditions pour faire ce qu'ils ont à faire", indique Doris Hart, présidente du district de va’a de Raiatea.
Le club de Papara To’a a Hine a choisi l’option d’une grande salle qui sert de dortoir aménagé avec des matelas. C’est une église qui reçoit un groupe de douze athlètes. "Nous avons attendu pour trouver ce logement, par la grâce de Dieu, nous sommes bien situés en ville, pas loin du site de compétition. Nous avons un super cuistot de Raiatea qui nous prépare de bons plats...Les athlètes sont entre de bonnes mains", confie Marie Turi, présidente du club To’a a Hine.
D’autres clubs ont choisi d'être logés chez l’habitant, une belle immersion dans le quotidien hawaiien. Ceci dit, l’important est que l’athlète soit performant le jour J. Chacune des structures est libre, l’objectif reste le bien-être des athlètes en vue d'une meilleure performance.
Le reportagde Johann Bouit :