Panne informatique mondiale : quel impact en Polynésie ?

À Toronto (Canada), vendredi 19 juillet, où comme dans plusieurs aéroports du monde, les passagers subissent de grosses perturbations de vols à cause d'une panne informatique majeurs du géant CrowdStrike.
Une panne information a déstabilisé le monde entier, vendredi 19 juillet, alors qu'il faisait encore nuit en Polynésie. Compagnies aériennes, banques, chaînes de télévision et autres entreprises ont été touchées suite à une mise à jour défectueuse. En Polynésie, la diffusion de certaines chaînes de Canal+ ont été compromises. Un vol United Airlines a également décollé de Tahiti-Faaa avec plus de cinq heures de retard.

Plus de signal jusqu'à 10h54 sur certaines chaînes Canal+ vendredi matin, indique l'opérateur Vini sur sa page facebook. En cause, une panne informatique mondiale liée à une mise à jour défectueuse de l’antivirus CrowdStrike, sur les systèmes d'exploitation Microsoft.

Cette nuit, l'aéroport de Tahiti-Faaa confie avoir subi un ralentissement. Exemple avec un vol de United Airlines qui a quitté Tahiti vendredi à 2h41 du matin au lieu de jeudi 18 juillet, 21h10. Sur son site, la compagnie aérienne "s'excuse" de son retard. La situation est rapidement revenue à la normale. 

Même moindres, les impacts se sont donc fait sentir jusqu'en Polynésie. Heureusement, les services de gendarmerie sont épargnés. "On n'est pas touchés, parce-qu'on a Linux" indique un agent ce vendredi matin. En effet, le bug international n'a pas affecté les utilisateurs des systèmes Mac et Linux. 

Des conséquences à l'international

À l'échelle mondiale, en revanche, la panne a semé la pagaille, engendrant d'innombrables retards de vols dans les aéroports américains, canadiens ou encore mexicains. Certains hôpitaux ont également été touchés, comme au Pays-Bas où un service d'urgences a dû être fermé et des opérations reportées. 

Sur Twitter, CrowdStrike s'excuse et écarte toute cyberattaque. 

De son côté, Microsoft a fait état d'un "problème" provoquant un écran bleu. Une panne d'une "ampleur sans précédent, qui entrera sans aucun doute dans l'Histoire", souligne Junade Ali, expert en cybersécurité.