Patrick Galenon dénonce un manque de cohérence du gouvernement

Patrick Galenon, secrétaire générale de la CSTP/FO
« La réforme de la PSG se fait attendre », c'est ce que pense la CSTPFO qui parle de manque de cohérence du côté du gouvernement. Autre source de mécontentement : le nouveau budget du centre hospitalier de Polynésie.

« La réforme de la PSG se fait attendre », c'est ce que pense la CSTPFO qui parle de manque de cohérence du côté du gouvernement. Malgré une rencontre avec le président et une partie de son équipe jeudi soir, le secrétaire général, Patrick Galenon, se dit inquiet de ne pas voir la réforme arriver alors que le mois de mars pointe le bout de son nez. 

Autre source de mécontentement : le nouveau budget du centre hospitalier de Polynésie. "Nous avons entendu qu'il y aurait peut-être des réformes concernant le remboursement des maladies, de passer de 70% à 60% et même 50%. Ce genre de réflexion nous gène et nous fait peur un peu", explique Patrick Galenon.

Le secrétaire général du premier syndicat du Pays explique par ailleurs avoir eu connaissance de la circulaire dans laquelle, selon lui, on apprend que les postes dans l'administration seront tous gelés. "On veut faire des économies sur l'administration, mais à ce moment-là, il faut des priorités. Mais, on ne les voit pas apparaître clairement". 

"Il y a à peu près 25 000 demandeurs d’emploi et parallèlement il y a 5 000 offres d'emploi et on n’arrive pas à coordonner les deux, on a un vrai problème". 

Patrick Galenon - secrétaire général de la CSTPFO

La semaine prochaine commencent les discussions avec le gouvernement. Le mouvement de grève n'est pas l'objectif selon Patrick Galenon. "On veut prévenir le gouvernement sur l'intérêt que nous avons à bien discuter d'une chose et non pas de nous imposer des choses qui impacteraient le coût du travail".

Il faut créer des emplois estime le chef de file de la CSTP-FO. "Il y a à peu près 25 000 demandeurs d’emploi et parallèlement il y a 5 000 offres d'emploi et on n’arrive pas à coordonner les deux, on a un vrai problème".