Tiare* a perdu son mari, décédé du Covid il y a deux ans. À 39 ans, elle se retrouve seule à élever ses deux garçons de 9 et 5 ans. Avec 21 000 Fcfp seulement de pension, elle est trop jeune pour toucher la retraite à taux plein de son défunt époux. Il faudra qu'elle patiente 20 ans...
"Au niveau des courses, je fais que 5000 par course et je fais avec ce qu'il y a à la maison. C'est un peu galère. Je me débrouille par moi-même", confie cette mère de famille, qui a néanmoins réussi à faire quelques ménages.
D'ici la fin de l'année, elle devra partir de chez son beau-frère et payer un loyer. "Je vais devoir chercher une maison parce que mon beau-frère va me mettre à la rue. Je n'ai pas de maison où vivre mais je cherche."
Heureusement que les bonnes volontés continuent de parcourir les quartiers sensibles, même le jour de la fête des mères. Des élus municipaux qui apportent du réconfort et parfois des solutions aux plus démunis et plus fragiles.
*le prénom a été modifié