Trophée des arts de la table : mettre en valeur l'art culinaire du fenua

Ecouter les conseils et critiques de Davy Tissot meilleur apprenti de France 2021 et Bocuse d’or, rien de tel pour s'améliorer.
Stagiaires du Centre de formation pour adulte, du RSMA ou élèves du lycée hôtelier, 12 chefs cuisiniers en devenir mesurent leur savoir-faire pour la première fois lors du Trophée des arts de la table.

A partir de produits locaux, banane rouge, taro, épinard du fenua, ces futurs chefs cuisiniers ont eu 2 heures et demie pour surprendre le jury. Sans oublier la touche polynésienne : l’usage imposé de la pierre volcanique. "Ce qui est intéressant c'est que tous les candidats ont le même panier, mais ils ont fait des assiettes et des vérines différentes en ayant les mêmes produits. Certains les ont plus ou moins cuits, ou assaisonnés, ou fait des ravioles. Ce sont des saveurs que l'on ne connaît pas en métropole", reconnaît Stéphane Guénaud, argentier au Palais de l’Elysée.

Passer devant un jury constitué de fins palais doit être très impressionnant. Mais aussi instructif.

Parmi le jury : des pointures de la gastronomie française, comme Davy Tissot meilleur apprenti de France 2021 et Bocuse d’or, Béatrice Fabignon chef cuisinier des spécialités ultramarines mais aussi deux chefs du fenua, Heiarii Hoiore et Tereva Galopin. 

Les membres du jury.

L'objectif de ce concours étant de valoriser l’art culinaire polynésien. "Ca fait déjà partie de la gastronomie française, il faut juste que cela arrive un peu plus jusqu'à nous, c'est à nous de les mettre en valeur. C'est pour cela que ce concours a été créé aussi, c'est pour ça que Guillaume Gomez représente le président de la République", poursuit Stéphane Guénaud.

De quoi mettre l'eau à la bouche !

Très joli à regarder, et sans doute très bon.

En attendant la compétition des Raromatai lundi prochain, 2 lauréats de Tahiti et 2 des îles Sous-le-Vent seront retenus pour la finale du Trophée des outre-mer prévue en novembre prochain