Léa Godallier est une des rares sportives professionnelles polynésiennes. Adoptée à la naissance, elle a grandi dans le sud-ouest de la France en pratiquant le tennis à haut niveau.
Elle découvre un jour le padel, qui se joue en double, qu’elle pratique au plus haut niveau national puisqu’elle est devient championne de France en 2021, 2022 et 2023.
Elle se passionne pour ce sport en plein essor qui est, selon elle, un ‘savant mélange de sport individuel et de sport par équipe’. Elle a accédé en 2023 pour la première fois à un quart de finale d’une étape du world padel tour.
Elle est désormais en pause sportive puisqu’elle se prépare à devenir maman mais ses objectifs sportifs sont toujours là. Ambassadrice de la compagnie Air Tahiti Nui, elle renoue depuis quelques années avec ses racines Puamotu en se rendant désormais régulièrement en Polynésie.
Née le 7 mai 1995 à Papeete.
Origines : Parents biologiques de Manihi (famille Huri) et parents adoptifs de Biarritz
(France).
Situation familiale : En couple et dans l'attente d'un enfant.
Un héros de votre enfance ? : Nelson Mandela et, dans le sport, Rafaël Nadal.
Si tu étais un animal ? Un dauphin car j'aime trop l'eau.
Une valeur morale ? La fidélité, pour la valeur morale.
Ton activité professionnelle ? Joueuse de padel professionnelle.
Tes sponsors ? Air Tahiti Nui, Nox, France Padel, Loti Home, Rudy Project.
Trois meilleurs résultats de ton palmarès 2023 :
- Mon 3ème titre de Championne de France consécutif.
- Mon premier quart de finale au Valencia Open du World Padel Tour (Espagne).
- Ma victoire en seizième de finale au Granada Open du World Padel Tour (Espagne) en battant les jumelles Alayeto, ex n°1 mondiales.
Les performances prises en compte par le jury des Trophées du sport sont comprises entre le 15 novembre 2022 et le 15 novembre 2023.
Parole à Léa Godallier :
Ton parcours dans le sport ? Comment as-tu commencé ? Personnes-clé qui t'ont incité dans cette voie ?
« Très jeune, j'ai joué au tennis et ce durant 14 ans à haut niveau. Puis, au cours de mes études à Bordeaux, j'ai découvert le padel dans un club de tennis. J'ai commencé à faire quelques parties pour le plaisir. Dès le premier tournoi auquel j'ai participé, j'ai gagné contre des filles qui étaient sélectionnées en équipe de France. C'est là que tout a commencé. »
Qu'est ce qui te plaît dans ton sport, pourquoi l'avoir choisi plutôt qu'un autre ?
« Ce qui me plaît et que je ne retrouvais plus dans le tennis, c'est le fait de jouer à deux, de partager. Le padel est un réel mélange entre sport individuel et sport en équipe. J'aime l'ambiance et les valeurs qu'on y trouve, j'aime le fait que ce soit un sport de réflexion, de tactique, comme aux échecs. Je prends vraiment énormément de plaisir dans mon travail, c'est une réelle passion. »
Pourquoi une bonne hygiène de vie c'est important pour tes performances, pour ta vie de tous les jours ?
« C'est la chose la plus importante pour le corps humain, pour ma santé. Mon corps, ma tête sont mes ‘instruments de travail’ au quotidien, il faut que j'en prenne soin. C'est une discipline que j'ai apprise depuis toute petite grâce au tennis, c'est une discipline mais je trouve cela tellement satisfaisant de se réveiller tous les matins pleine d'énergie, grâce notamment à cette hygiène de vie que j'ai. »
Un message pour la population, ta philosophie de vie, un conseil pour notre jeunesse ?
« Prenez soin de vous, l'hygiène de vie liée au sommeil, à la nutrition, à l’activité physique, est essentielle pour vivre en bonne santé et heureux ! Si vous faites de la compétition, la discipline sera votre maître mot. Pour moi, c'est un bonheur de se réveiller en pleine forme, de se coucher fatiguée parce que j'ai accompli toutes les tâches de la journée dans mon travail. »
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