"Vaiana 2", la princesse exploratrice de retour au cinéma le 27 novembre

En juin dernier, la présentation en avant-première mondiale à Annecy des premières images de Vaiana 2 ("Moana" dans sa version originale) avait attiré une foule de festivaliers. "J'avais hâte de voir ça", confiait à l'époque Elise Bourgeois, une jeune professionnelle de 26 ans venue découvrir les nouveautés du film dédié aux aventures de la princesse exploratrice. 

"Je suis une fan de Disney et je trouve depuis quelques années que la qualité de l'histoire est un peu décevante mais, à chaque fois, je continue, parce que Disney c'est mon enfance et c'est ce qui m'a donné envie de faire de l'animation", disait-elle. 

David Derrick, un des réalisateurs, avait promis "un film familial", une "histoire avec un écho universel", en lien avec "ce qui nous relie à la beauté de la nature", comme le premier volet de Vaiana, tourné après des études dans les îles du Pacifique. 

"Il y a beaucoup de pression, bien sûr ce serait irresponsable de ne pas ressentir de stress, honnêtement, car c'est un objet énorme, avec énormément de gens qui travaillent dessus", reconnaissait à quelques mois de sa sortie Jason Hand, son co-réalisateur. "Faire le meilleur film possible avec la meilleure équipe, c'est notre boulot", disait-il dans un entretien avec l'AFP. "Bob Iger, le patron de la compagnie, aime ce film et veut vraiment qu'il soit réussi" et "on donne le maximum". 

Plus de 500 personnes ont travaillé dessus, des annonces ont été passées pour compléter l'équipe et terminer dans les temps. Et "on ne parle pas budget", tenait à préciser la production. 

Le succès d'un film ? "L'histoire est un facteur clef, je sais à quel point on travaille dur pour parvenir au plus réussi possible", décryptait Mark Henn, 43 ans de carrière chez Disney -La petite Sirène, Mulan, Pocahontas ou le Roi Lion-, venu présenter à Annecy au mois de juin son dernier court métrage dédié à Donald Duck. "Mais sinon, je n'ai pas de réponse... si on savait, on saurait quoi éviter".