Toutes les bonnes choses ont une fin. La dernière édition de la Ronde tahitienne, célèbre course dédiée au cyclotourisme, a donc eu lieu en 2019. En 2020, rien. Et cette année encore, plus rien. La faute à la crise sanitaire et au manque de financement. Pourtant, les candidats ne manquent pas.
La Ronde tahitienne tire définitivement sa révérence. Après huit éditions depuis 2011, année de sa création, cette course de vélo bon enfant avait pour principal objectif de promouvoir la destination polynésienne auprès des touristes passionnés de la petite reine.
D’ailleurs, malgré la crise, beaucoup avait prévu de revenir sur la Ronde tahitienne en mai 2021. Henri Sannier, ancien journaliste de France Télévisions, le parrain historique de cette aventure, ne viendra donc plus au fenua pour promouvoir l'événement et la destination.
Benoit Rivals, président du Vélo Club de Tahiti et organisateur de la Ronde tahitienne regrette le manque de soutien financier. Cette année encore, "aucun signal d'encouragement" dit-il, "financièrement, (on n'était) en mesure de boucler le budget qui permettrait de réaliser l'épreuve".
Pourtant, ce ne sont pas les volontés qui manquent pour y participer. Italiens, Suisses, Français, Canadiens et Américains auraient bien voulu pédaler pour l'édition 2021. "300 Américains ont réservé une croisière, on espère qu'elle pourra se tenir...La croisière ira aux ISLV avec un circuit prévu", espère Benoît Rivals.