Météo France avait émis un avis de vigilance jaune, ce samedi soir, en raison de fortes pluies orageuses attendues dans la nuit de samedi à dimanche sur les zones de Nouméa, de Dumbéa et du Mont-Dore. La réalité a semble-t-il dépassé les prévisions.
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"Phénomène extrêmement rare, un puissant orage a frappé la ville de Nouméa dans la nuit de samedi à dimanche, marqué par des records de pluviométrie", c'est ce qu'écrivent les Nouvelles Calédoniennes après cet épisode extrêment pluvieux. Pourtant, des petites pluies avaient commencé à tomber dans l’après-midi. Mais c'est en début de soirée que les choses se sont corsées. "A partir de 19 heures, des grosses précipitations se sont abattues sur la presqu’île".
Le site des Nouvelles Calédoniennes explique que ce sont " les quartiers sud qui ont été plus particulièrement arrosés avec un pic de 170 ml cumulé sur trois heures enregistré par la station de Faubourg Blanchot". Conséquence immédiate de telles intempéries localisées au-dessus de Nouméa : elles ont provoqué" d'importantes inondations aux quatre coins de la ville, perturbant la circulation", comme on le voit sur la photo prise au quartier Latin.
Les feux, qui ont doublé de taille en une journée samedi et continuaient de progresser, auront parcouru plus de 200 000 hectares vers minuit, a indiqué l'agence de gestion des urgences de l'Alberta dans son dernier bilan. Soit 20 fois la superficie de la ville de Paris.
"Les conditions liées aux feux restent extrêmes", a-t-elle ajouté, en raison d'un thermomètre proche des 30 degrés en journée, des vents de 40 km/h et des broussailles asséchées par deux mois sans pluie.
Plus de 1400 pompiers, 133 hélicoptères et 27 camions-citernes combattaient 43 feux différents à travers la province. Sept d'entre eux étaient totalement hors de contrôle, notamment à et autour de Fort McMurray, capitale pétrolière de l'Ouest canadien.
Seule "bonne nouvelle" au tableau, le front des feux "continue de s'éloigner" de Fort McMurray et des sites de production pétrolière vers le nord-est, a estimé Chad Morrisson, ne représentant pas de menace pour les populations mais provoquant des dommages graves à l'écosystème.
Un air plus frais et humide avec des chances de précipitations dans les prochains jours pourrait aussi contribuer à freiner ou calmer les feux. Mais, "nous avons besoin de fortes pluies, les averses ne suffisent pas", a-t-il ajouté.
AFP
Importantes inondations
Le site des Nouvelles Calédoniennes explique que ce sont " les quartiers sud qui ont été plus particulièrement arrosés avec un pic de 170 ml cumulé sur trois heures enregistré par la station de Faubourg Blanchot". Conséquence immédiate de telles intempéries localisées au-dessus de Nouméa : elles ont provoqué" d'importantes inondations aux quatre coins de la ville, perturbant la circulation", comme on le voit sur la photo prise au quartier Latin.
...au Canada, l'incendie de Fort McMurray fait 20 fois la taille de Paris
Les feux gigantesques, hors de tout contrôle, ont doublé de taille près de Fort McMurray au Canada où, avec la fin des opérations d'évacuation, l'inquiétude se portait désormais sur l'activité pétrolière et ses conséquences économiques.Les feux, qui ont doublé de taille en une journée samedi et continuaient de progresser, auront parcouru plus de 200 000 hectares vers minuit, a indiqué l'agence de gestion des urgences de l'Alberta dans son dernier bilan. Soit 20 fois la superficie de la ville de Paris.
"Les conditions liées aux feux restent extrêmes", a-t-elle ajouté, en raison d'un thermomètre proche des 30 degrés en journée, des vents de 40 km/h et des broussailles asséchées par deux mois sans pluie.
Plus de 1400 pompiers, 133 hélicoptères et 27 camions-citernes combattaient 43 feux différents à travers la province. Sept d'entre eux étaient totalement hors de contrôle, notamment à et autour de Fort McMurray, capitale pétrolière de l'Ouest canadien.
Seule "bonne nouvelle" au tableau, le front des feux "continue de s'éloigner" de Fort McMurray et des sites de production pétrolière vers le nord-est, a estimé Chad Morrisson, ne représentant pas de menace pour les populations mais provoquant des dommages graves à l'écosystème.
Un air plus frais et humide avec des chances de précipitations dans les prochains jours pourrait aussi contribuer à freiner ou calmer les feux. Mais, "nous avons besoin de fortes pluies, les averses ne suffisent pas", a-t-il ajouté.
AFP