La menace de tsunami est globalement passée. C'est ce qu'affirme, aujourd'hui, le Centre d'alerte aux tsunamis pour le Pacifique, après l'éruption, vendredi soir, d'un volcan sous-marin à Tonga. Il a causé des dégâts "importants" à Nuku'alofa, la capitale de l'archipel, indique l'Agence France Presse.
Des bateaux et des rochers ont été rejetés sur le rivage. Mais aucune victime n'est à déplorer dans l'archipel.La Nouvelle-Zélande va envoyer un avion militaire de reconnaissance pour survoler la région lundi si le nuage de cendres volcaniques le permet. A plus de 10.000 kilomètres de là, au Pérou, deux femmes sont mortes noyées sur la plage de Naylamp à Lambayeque, dans le nord, en raison de "vagues anormales" consécutives à l'éruption aux Tonga, a annoncé dimanche le Centre national des opérations d'urgence local.
Aux Tonga, le tsunami a inondé les maisons proches du littoral. Des vagues de 1,2 mètre ont déferlé sur la capitale des Tonga, où les habitants ont fui vers les hauteurs, laissant derrière eux des maisons inondées, tandis que des pierres et de la cendre tombaient du ciel. Si la situation est désormais calme et stable, l'archipel a cependant besoin de s'approvisionner en eau car "le nuage de cendres a provoqué une contamination". L'Organisation mondiale de la Santé s'est dit prête à soutenir le gouvernement et à apporter son aide aux personnes touchées. L'agence des Nations unies pour l'enfance a, elle, déclaré qu'elle préparait des fournitures d'urgence pour les Tonga, en coordination avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Une petite communauté de Tongiens vit en Polynésie française. Comment vit-elle ces événements ? Le câble sous-marin ayant été endommagé, les communications sont coupées avec Tonga. Le reportage de Théophane Teriitua.
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