L’industrie touristique ne souffre plus des contrecoups de la pandémie de covid-19. L’île intense enregistre une importante hausse de sa fréquentation touristique sur le premier semestre.
Un secteur qui reste entraîné par le marché hexagonal
Si l’on devait brosser le portrait du touriste-type qui débarque à La Réunion, il faut d’abord l’imaginer comme un compatriote car le marché hexagonal reste la source principale des flux. Avec un volume de 208 276 touristes, il représente à lui seul 79 % des touristes extérieurs.
51 078 touristes extérieurs déclarent être originaires de La Réunion soit 1 touriste sur 5.
La zone Océan indien est le troisième pourvoyeur, 13,3% de la clientèle en provient, un segment investi majoritairement par des passagers en provenance de Mayotte puis de l’île Maurice.
Enfin, les touristes européens (hors Hexagone) forment près de 6 % des voyageurs, avec en son sein, une forte proportion d’Allemands, de Belges et de Suisses.
Un séjour pour rendre visite à sa famille ou à des amis
Autre caractéristiques majeure du touriste qui a choisi la destination Réunion, il le fait pour des raisons affinitaires, pour retisser le lien avec ses proches installés dans l’île. C’est le premier motif de séjour pour 124 029 touristes.
Vient ensuite le tourisme d’agrément, motif avancé par 44 % des vacanciers au premier semestre.
Des touristes globalement satisfaits sauf des prix
Toutes catégories confondues, le séjour dans l’île intense dure en moyenne 20 jours avec un haut taux de satisfaction quant à la qualité de l’accueil, de l’hébergement, de la restauration sauf en ce qui concerne le rapport qualité prix de la destination.
En lien avec la hausse des arrivées, les recettes du secteur touristiques progressent aussi, elles atteignent 222 millions d’euros (+29,6%)