Un gonflement de la base et du sommet du volcan a été constaté par l'observatoire du piton de la Fournaise depuis une semaine. Mais pour l’instant la sismicité ne montre pas d’augmentation significative et cette reprise de l'inflation n'est pas forcément synonyme d'une éruption à venir.
Depuis une semaine, une inflation (gonflement) de la base et du sommet de l’édifice du Piton de la Fournaise est de nouveau observée par le réseau de déformation de l’OVPF (Figure 1). Cette reprise de l’inflation de l’édifice est synonyme de la mise en pression d’une source en profondeur localisée sous les cratères sommitaux.
En parallèle, les concentrations en CO2 dans le sol en champ lointain (secteurs Plaine des Cafres et Plaine des Palmistes) sont toujours en augmentation depuis la fin de l’éruption du 25-27 Octobre. Ces concentrations en CO2 sont en accord avec une remontée profonde de magma.
Ces deux paramètres (concentration en CO2 et reprise de l’inflation) sont en accord avec une mise en pression du réservoir magmatique superficiel (localisé entre 1,5 et 2,5 km de profondeur) du fait de sa ré-alimentation par des fluides magmatiques plus profonds.
Pour l’instant la sismicité ne montre pas d’augmentation significative : seulement 9 séismes volcano-tectoniques superficiels ont été enregistrés sur la dernière semaine (entre le 23 et le 29 décembre).
A noter que ce processus de recharge du réservoir superficiel peut durer plusieurs jours à plusieurs semaines avant que le toit du réservoir ne se fragilise et ne se rompt, donnant ainsi lieu à une injection de magma vers la surface et à une éruption, et peut également s’arrêter sans donner lieu à brève échéance à une éruption.
En parallèle, les concentrations en CO2 dans le sol en champ lointain (secteurs Plaine des Cafres et Plaine des Palmistes) sont toujours en augmentation depuis la fin de l’éruption du 25-27 Octobre. Ces concentrations en CO2 sont en accord avec une remontée profonde de magma.
Ces deux paramètres (concentration en CO2 et reprise de l’inflation) sont en accord avec une mise en pression du réservoir magmatique superficiel (localisé entre 1,5 et 2,5 km de profondeur) du fait de sa ré-alimentation par des fluides magmatiques plus profonds.
Pour l’instant la sismicité ne montre pas d’augmentation significative : seulement 9 séismes volcano-tectoniques superficiels ont été enregistrés sur la dernière semaine (entre le 23 et le 29 décembre).
A noter que ce processus de recharge du réservoir superficiel peut durer plusieurs jours à plusieurs semaines avant que le toit du réservoir ne se fragilise et ne se rompt, donnant ainsi lieu à une injection de magma vers la surface et à une éruption, et peut également s’arrêter sans donner lieu à brève échéance à une éruption.