Petite-Ile appliquera la réforme Peillon concernant les rythmes scolaires dès le mois d'août. Une centaine d'enseignants sont venus manifester en fin de matinée devant la mairie. Ils ont été reçus par Guito Ramoune, maire socialiste de la commune.
Manifestation d'une centaine d'enseignants devant la mairie de Petite-île contre l'application, dès la prochaine rentrée, de la réforme des rythmes scolaires. Après l'assemblée générale, qui se tenait ce jeudi matin, au Tampon, les syndicalistes ont tenu à rencontrer le premier magistrat de cette petite commune du sud du département. L'élu socialiste soutient le ministre de l'éducation Nationale, Vincent Peillon. Il a reçu les manifestants et a pris acte de leurs doléances.
Cependant, il nous a confirmé son intention de maintenir sa décision de suivre la réforme dès la mi-août.
Les enfants travaillent trop
"Depuis que j'ai été élu, j'ai toujours eu deux priorités pour ma commune, l'éducation et les logements sociaux", Guito Ramoune réaffirme sa position : "Voilà des années que tous les spécialistes de la petite enfance dénoncent le nombre d'heures imposées en France dans les premières années de nos jeunes élèves. Aujourd'hui, nous réduisons la journée et ouvrons les classes une matinée supplémentaire. C'est dans l'intérêt de nos marmailles, je me dois de faire appliquer ce changement qui va dans le bon sens pour l'avenir des enfants".
Changement de rythme en août
Peine perdue pour les contestataires, Guito Ramoune ne fera pas marche arrière. Le maire de Petite-Ile conclu : "Nous avons déjà calé les ramassages scolaires avec la CIVIS. Nous avons également travaillé en direction du tissus associatif pour réorganiser les tableaux de services et les activités péri-scolaires. Il nous reste encore des points à régler pour l'accueil, les gardes ou encore l'encadrement, mais tout sera fait en temps et en heure dans l'intérêt des enfants".
Parallèlement à cette manifestation, les syndicats se sont rendus dans les autres mairies qui vont appliquer cette réforme dès septembre prochain, c'est- à-dire Saint-Benoît, et une circonscription de Saint-Denis.
Cette grève entraîne des perturbations dans le fonctionnement de certaines écoles. C'est le cas à Saint-Denis. Dans le secteur de la Bretagne.
En images avec le reportage de Michèle Ozoux et Alexandra Pech
Cependant, il nous a confirmé son intention de maintenir sa décision de suivre la réforme dès la mi-août.
Les enfants travaillent trop
"Depuis que j'ai été élu, j'ai toujours eu deux priorités pour ma commune, l'éducation et les logements sociaux", Guito Ramoune réaffirme sa position : "Voilà des années que tous les spécialistes de la petite enfance dénoncent le nombre d'heures imposées en France dans les premières années de nos jeunes élèves. Aujourd'hui, nous réduisons la journée et ouvrons les classes une matinée supplémentaire. C'est dans l'intérêt de nos marmailles, je me dois de faire appliquer ce changement qui va dans le bon sens pour l'avenir des enfants".
Changement de rythme en août
Peine perdue pour les contestataires, Guito Ramoune ne fera pas marche arrière. Le maire de Petite-Ile conclu : "Nous avons déjà calé les ramassages scolaires avec la CIVIS. Nous avons également travaillé en direction du tissus associatif pour réorganiser les tableaux de services et les activités péri-scolaires. Il nous reste encore des points à régler pour l'accueil, les gardes ou encore l'encadrement, mais tout sera fait en temps et en heure dans l'intérêt des enfants".
Parallèlement à cette manifestation, les syndicats se sont rendus dans les autres mairies qui vont appliquer cette réforme dès septembre prochain, c'est- à-dire Saint-Benoît, et une circonscription de Saint-Denis.
Cette grève entraîne des perturbations dans le fonctionnement de certaines écoles. C'est le cas à Saint-Denis. Dans le secteur de la Bretagne.
En images avec le reportage de Michèle Ozoux et Alexandra Pech
Reportage : Michèle Ozoux - Alexandra Pech - Montage : Christine Ducos