Onze sangliers dont quatre marcassins se promènent en liberté dans les hauts de Saint-Joseph dans le secteur de Matouta. Une image insolite sous les tropiques, mais qui interpelle sur la présence de cette harde dans la forêt primaire.
La rencontre est insolite sur l'île de La Réunion, certes les élevages de sangliers existent, mais ce "cochon sauvage" vit en général dans des enclos jalousement gardés par les heureux propriétaires. D'où la surprise de Willy Desprairies, propriétaire et exploitant d'une ferme auberge à Matouta dans les hauts de Saint-Joseph : "J'était tranquillement devant chez moi, je jouais avec mon téléphone quand un ami m'a demandé à qui appartenaient les bêtes. J'ai levé la tête et là se promenaient tranquillement onze sangliers. Quatre petits, quatre jeunes adultes, deux femelles et un gros mâle".
Onze sangliers dans la nature
La harde ne s'est pas affolée en croisant les humains. Le chef de cette petite bande marchait en tête, se retournant régulièrement, s'assurant d'être suivis par sa famille. Pour Willy Desprairies : "les marcassins sont nés en liberté, il y a moins d'un mois. Leur jeune mère s'est arrêtée pour qu'ils puissent téter. Le problème c'est que ces animaux doivent bien appartenir à quelqu'un. Ils ont dû s'enfuir et maintenant, ils sont libres. S'ils rentrent dans un champ de patates, ils vont tout manger. Leur groin est aussi solide qu'une pioche et rien ne les arrête".
Un vrai problème écologique
Autres soucis, le sanglier n'est pas endémique de La Réunion. En liberté, dans la forêt primaire, nul ne sait quels sont les dégâts que ces onze fuyards peuvent provoquer sur l'environnement. De plus, une chasse sauvage pourrait être dangereuse pour les animaux, mais également pour les chasseurs qui n'ont pas l'habitude, ici, d'être confrontés à ce genre de gibier. Reste cette image incroyable sous les tropiques de cette truie et ses quatre petits parcourant un chemin bordé d'une végétation luxuriante sous les tropiques.
Onze sangliers dans la nature
La harde ne s'est pas affolée en croisant les humains. Le chef de cette petite bande marchait en tête, se retournant régulièrement, s'assurant d'être suivis par sa famille. Pour Willy Desprairies : "les marcassins sont nés en liberté, il y a moins d'un mois. Leur jeune mère s'est arrêtée pour qu'ils puissent téter. Le problème c'est que ces animaux doivent bien appartenir à quelqu'un. Ils ont dû s'enfuir et maintenant, ils sont libres. S'ils rentrent dans un champ de patates, ils vont tout manger. Leur groin est aussi solide qu'une pioche et rien ne les arrête".
Un vrai problème écologique
Autres soucis, le sanglier n'est pas endémique de La Réunion. En liberté, dans la forêt primaire, nul ne sait quels sont les dégâts que ces onze fuyards peuvent provoquer sur l'environnement. De plus, une chasse sauvage pourrait être dangereuse pour les animaux, mais également pour les chasseurs qui n'ont pas l'habitude, ici, d'être confrontés à ce genre de gibier. Reste cette image incroyable sous les tropiques de cette truie et ses quatre petits parcourant un chemin bordé d'une végétation luxuriante sous les tropiques.