Directement mise en cause par la publication d'une de ses notes internes, la mairie de Saint-Paul se défend d'avoir minimisé le risque requin...
"Révélation accablante" pour les uns, "pure manipulation politique" pour les autres, la publication d'une note interne de la mairie de Saint-Paul sur le risque requin suscite bien des commentaires sur les réseaux sociaux.
La note date du 22 décembre 2008. Il s'agit de la réponse du directeur général des services de la municipalité adressée aux maîtres-nageurs sauveteurs qui s'interrogent alors sur les risques de présence et d'attaque de requin.
Le collectif "IrreverSEAbles" a mis cette note en ligne, ce lundi 22 juillet. On peut notamment y lire : "Nous avons, à cette occasion, saisi de cette question M. le Sous-préfet de Saint-Paul qui nous a répondu que la mise en oeuvre d'un plan d'alerte départemental serait susceptible d'alimenter une psychose du danger requin alors que le risque demeure faible et qu'il appartient au maire de prendre les mesures adéquates de police des baignades dans sa zone de responsabilité…
Pour le collectif qui entend dénoncer "l'extrémisme écologique, la désinformation, l'immobilisme des pouvoirs publics et les pêcheurs de subventions", "ce laxisme coupable des autorités est en grande partie responsable de l'enlisement de cette crise. Nier l'existence d'un problème ne suffit pas à le faire disparaître. Il est incroyable que cette évidence n'en soit pas une pour les "autorités compétentes" qui ont fait preuve dans cette affaire d'une incompétence."
La note date du 22 décembre 2008. Il s'agit de la réponse du directeur général des services de la municipalité adressée aux maîtres-nageurs sauveteurs qui s'interrogent alors sur les risques de présence et d'attaque de requin.
Le collectif "IrreverSEAbles" a mis cette note en ligne, ce lundi 22 juillet. On peut notamment y lire : "Nous avons, à cette occasion, saisi de cette question M. le Sous-préfet de Saint-Paul qui nous a répondu que la mise en oeuvre d'un plan d'alerte départemental serait susceptible d'alimenter une psychose du danger requin alors que le risque demeure faible et qu'il appartient au maire de prendre les mesures adéquates de police des baignades dans sa zone de responsabilité…
Compte tenu de ce qui précède, nous vous informons que nous n'envisageons pas de prendre des mesures permanentes d'information du public face au risque requin… C'est ainsi qu'en l'absence d'information sur la présence de requins aux abords ou dans une zone de baignade surveillée à un moment donné, votre responsabilité ne saurait être engagée si la flamme verte est hissée…
Dans l'hypothèse où la présence de requins vous serait signalée par un usager ou en cas de doute sérieux ou enfin de présence avérée de requins, il vous revient de hisser le drapeau… Enfin, l'information au public dans ces situations doit rester particulièrement mesurée et en aucun cas alarmiste".
Pour le collectif qui entend dénoncer "l'extrémisme écologique, la désinformation, l'immobilisme des pouvoirs publics et les pêcheurs de subventions", "ce laxisme coupable des autorités est en grande partie responsable de l'enlisement de cette crise. Nier l'existence d'un problème ne suffit pas à le faire disparaître. Il est incroyable que cette évidence n'en soit pas une pour les "autorités compétentes" qui ont fait preuve dans cette affaire d'une incompétence."
Pour le premier adjoint de la mairie de Saint-Paul, Jean-Marc Gamarus, c'est "ni plus, ni moins qu'une attaque à caractère politique contre la municipalité. "
Note interne mairie de Saint-Paul sur risque requin