La décision du conseil d’Etat du 13 août dernier oblige le préfet de La Réunion à lutter encore plus efficacement contre le risque requin. Le nouveau dispositif sera présenté très rapidement. Au cœur des nouvelles mesures, les vigies et des capteurs de turbidité de l’eau.
« Le gouvernement travaille depuis le mois de mars sur un plan pour préserver les usages multiples de la mer sur le littoral de l’île de La Réunion », dans un communiqué commun, Victorin Lurel à l’Outre-mer, Frédéric Cuvelier à la Mer, Philippe Martin pour l’Environnement et Valérie Fourneyron aux Sports réaffirment leur volonté d’enrayer la crise requin. Ils dévoilent les grandes lignes du plan sur lequel tous les spécialistes des ministères planchent depuis des mois pour mettre un terme à la série de drames qui ont endeuillé La Réunion.
Des mesures innovantes
En complément des drapeaux et des surveillances quotidiennes des maîtres nageurs sauveteurs, déjà en place, le plan prévoit de pérenniser le dispositif vigie-requin et de professionnaliser les agents en charge de cette mission à travers les emplois d’avenir. Les ministres demandent également de poursuivre les études qui vont permettre d’améliorer la connaissance des requins, mais aussi des pratiques des usagers de la mer. Le plan envisage des opérations de prélèvement raisonné, même dans la Réserve naturelle marine, afin d’obtenir des données fiables sur les espèces mises en cause. Les rédacteurs du plan demandent également qu’une réflexion soit lancée pour trouver de nouvelles mesures éco-touristiques. Première innovation : des capteurs de turbidité de l’eau devraient être installés sur les spots à risque.
Le préfet doit agir
Un point reste entièrement à la discrétion des autorités préfectorales et des mairies concernées : la communication.
Dans les plus brefs délais la préfecture, avec les représentants des communes, devrait présenter les panneaux interdisant la baignade dans les zones à risque. Une carte pourrait être élaborée pour visualiser les endroits où la baignade et les activités nautiques sont protégées et où elles sont formellement interdites. Toutes ces mesures devraient permettre au préfet de La Réunion de se conformer à l’injonction du juge du conseil d’Etat qui ordonnait (le 13 août dernier) sous dix jours d’assurer une information suffisante et prononcer les interdictions de baignade ou de certaines activités nautiques tout en précisant les risques encourus par le non-respect des interdictions. Des communications appropriées à la population permanente et celle de passage.
Des mesures innovantes
En complément des drapeaux et des surveillances quotidiennes des maîtres nageurs sauveteurs, déjà en place, le plan prévoit de pérenniser le dispositif vigie-requin et de professionnaliser les agents en charge de cette mission à travers les emplois d’avenir. Les ministres demandent également de poursuivre les études qui vont permettre d’améliorer la connaissance des requins, mais aussi des pratiques des usagers de la mer. Le plan envisage des opérations de prélèvement raisonné, même dans la Réserve naturelle marine, afin d’obtenir des données fiables sur les espèces mises en cause. Les rédacteurs du plan demandent également qu’une réflexion soit lancée pour trouver de nouvelles mesures éco-touristiques. Première innovation : des capteurs de turbidité de l’eau devraient être installés sur les spots à risque.
Le préfet doit agir
Un point reste entièrement à la discrétion des autorités préfectorales et des mairies concernées : la communication.
Dans les plus brefs délais la préfecture, avec les représentants des communes, devrait présenter les panneaux interdisant la baignade dans les zones à risque. Une carte pourrait être élaborée pour visualiser les endroits où la baignade et les activités nautiques sont protégées et où elles sont formellement interdites. Toutes ces mesures devraient permettre au préfet de La Réunion de se conformer à l’injonction du juge du conseil d’Etat qui ordonnait (le 13 août dernier) sous dix jours d’assurer une information suffisante et prononcer les interdictions de baignade ou de certaines activités nautiques tout en précisant les risques encourus par le non-respect des interdictions. Des communications appropriées à la population permanente et celle de passage.