Lors du journal télévisé de Réunion 1ère, la présidente du Conseil général s'est déclarée "disponible si c'est la condition pour gagner" les municipales sur Saint-Denis mais en aucun cas pour diviser. Nassimah Dindar prône avant toute chose l'union. Satisfaction de René-Paul Victoria...
Nassimah Dindar ne sera pas candidate aux municipales sur Saint-Denis si René-Paul Victoria se lance dans la bataille. Après une réunion, mardi 1er octobre, entre les centristes et les représentants de la droite réunionnaise, la chef de file de l'UDI a clarifié ses intentions. Pas question pour la présidente du Conseil général de diviser.
Mardi soir, le principe d'une liste d'union à Saint-Denis a bien été acté. Pour autant, tout reste à faire pour en désigner le représentant.
Une légitimité contestée
Un sondage Ipsos, commandé par Ibrahim Dindar, place Nassimah Dindar en situation favorable dans le chef-lieu (avec 26% des intentions de vote) devant l'ancien député-maire René-Paul Victoria (19%). Un avantage que contestent les autres prétendants, qui prennent donc le temps de la réflexion, pour désigner la tête de liste de l'union de la droite. A cette "légitimité" du sondage, il faut ajouter le soutien indéfectible du LPA-Modem. Thierry Robert soutient la candidature de Nassimah Dindar qui confirme son souhait de rapprochement entre son mouvement et celui du maire de Saint-Leu.
Un soutien à l'opposé de cette volonté d'union
Nassimah Dindar appelle la droite à faire alliance avec le représentant du Modem s'il ne présente pas de liste contre l'UMP à Saint-Pierre. Cependant, les dernières déclarations de Thierry Robert semblent écarter toute idée de rapprochement pour le moment. "Pas vendable, pas achetable et pas négociable..." le patron du LPA, qui à droite agace plus qu'il ne rassemble, assume sa stratégie de conquête dans 17 communes de l'île, y compris là où il y a un candidat d'union de la droite. Certains maires sortants, comme Jean-Louis Lagourgue (DVD) à Sainte-Marie, apprécient peu la présence éventuelle de candidats Modem. Thierry Robert lui menace :" à défaut de gagner, on fera le maire".