Une étude américaine démontre que les fermes éoliennes installées en mer ont un impact direct sur les cyclones. Une modélisation de l’université de Stanford confirme ce résultat très intéressant pour La Réunion et les îles tropicales concernées par cette menace.
Nous ne sommes pas encore le premier Avril, ce n’est donc pas une blague. Le site en ligne Sciences et Avenir révèle que Marc Z.Jacobson professeur à l’université de Stanford en Californie vient de réaliser une modélisation informatique sur l’influence des fermes éoliennes maritimes sur les cyclones.
Selon les premiers calculs confirmés par les ordinateurs chargés de concrétiser visuellement ces données mathématiques, la force des ouragans, des cyclones et autres typhons (*) serait réduite de 30 à plus de 75% en fonction du nombre d’éoliennes. En clair, les conséquences de ces phénomènes pourraient être atténuées par l’installation de ces fermes qui permettraient d’alimenter en énergie électrique « verte » les pays ainsi protégés.
Les cyclones s’affaiblissent
Selon les spécialistes : Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en 2005, Sandy qui a frappé New-York en 2012 n’auraient pas atteint les côtes avec la même violence, si des fermes de plusieurs milliers d’éoliennes avaient été installées sur leurs trajectoires.
Cette étude, a permis d’après Marc Z. Jacobson, de mettre en évidence l’incidence des éoliennes sur la force des vents : « Nous avons trouvé que les turbines ralentissent la rotation des vents extérieurs de l’ouragan, ce qui provoque en retour une baisse de la hauteur des vagues, ce qui réduit les mouvements de l’air vers l’œil du cyclone, augmentant ainsi la pression atmosphérique au centre, ce qui en retour, ralentit les vents de l’ouragan tout entier et le font se dissiper plus vite ».
Un coût et des gains
Les opposants aux fermes éoliennes s’insurgent contre ce projet. Ils dénoncent son coût et son impact sur l’environnement maritime.
Pour les chercheurs, cette contestation n’a pas lieu d’être. Certes, l’implantation de fermes éoliennes capables de résister à des vents supérieurs à 180 km/h va coûter plusieurs millions de dollars, mais ces sommes seront rémunératrices. Les dégâts de Sandy et Katrina ont été estimés à 82 billions de dollars. L’installation de 78 000 éoliennes au large des côtes californiennes va de 10 à 40 billions de dollars. Des sommes faramineuses qui n’effraient pas les scientifiques au regard des revenus générés, de la protection des villes côtières sans parler de la : « réduction globale de la pollution de l’air ».
(*) typhon, cyclone et ouragan sont exactement les mêmes phénomènes météorologiques. Leurs noms sont liés à l’océan dans lequel le météore est né. Typhon : Pacifique. Ouragan : Atlantique. Cyclone : océan Indien.
Selon les premiers calculs confirmés par les ordinateurs chargés de concrétiser visuellement ces données mathématiques, la force des ouragans, des cyclones et autres typhons (*) serait réduite de 30 à plus de 75% en fonction du nombre d’éoliennes. En clair, les conséquences de ces phénomènes pourraient être atténuées par l’installation de ces fermes qui permettraient d’alimenter en énergie électrique « verte » les pays ainsi protégés.
Les cyclones s’affaiblissent
Selon les spécialistes : Katrina qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en 2005, Sandy qui a frappé New-York en 2012 n’auraient pas atteint les côtes avec la même violence, si des fermes de plusieurs milliers d’éoliennes avaient été installées sur leurs trajectoires.
Cette étude, a permis d’après Marc Z. Jacobson, de mettre en évidence l’incidence des éoliennes sur la force des vents : « Nous avons trouvé que les turbines ralentissent la rotation des vents extérieurs de l’ouragan, ce qui provoque en retour une baisse de la hauteur des vagues, ce qui réduit les mouvements de l’air vers l’œil du cyclone, augmentant ainsi la pression atmosphérique au centre, ce qui en retour, ralentit les vents de l’ouragan tout entier et le font se dissiper plus vite ».
Un coût et des gains
Les opposants aux fermes éoliennes s’insurgent contre ce projet. Ils dénoncent son coût et son impact sur l’environnement maritime.
Pour les chercheurs, cette contestation n’a pas lieu d’être. Certes, l’implantation de fermes éoliennes capables de résister à des vents supérieurs à 180 km/h va coûter plusieurs millions de dollars, mais ces sommes seront rémunératrices. Les dégâts de Sandy et Katrina ont été estimés à 82 billions de dollars. L’installation de 78 000 éoliennes au large des côtes californiennes va de 10 à 40 billions de dollars. Des sommes faramineuses qui n’effraient pas les scientifiques au regard des revenus générés, de la protection des villes côtières sans parler de la : « réduction globale de la pollution de l’air ».
(*) typhon, cyclone et ouragan sont exactement les mêmes phénomènes météorologiques. Leurs noms sont liés à l’océan dans lequel le météore est né. Typhon : Pacifique. Ouragan : Atlantique. Cyclone : océan Indien.