Selon l'UNEF, le gouvernement envisage, à la demande de Bercy, de supprimer les aides au logement pour les étudiants non-boursiers. Inacceptable pour le syndicat étudiant qui menace d'entrer dans une " franche confrontation ".
Selon l'Union nationale des étudiants de France, le gouvernement " travaille actuellement sur les prévisions budgétaires qui devraient aboutir à une économie de 50 milliards d’euros sur les dépenses publiques ". Parmi les pistes préconisées par Bercy, il y a la suppression " pure et simple " des aides au logement pour les étudiants non-boursiers.
A La Réunion, le coût moyen d'un logement étudiant est de 378 Euros (*). C'est le premier poste de dépense des étudiants et cela représente la moitié de leur budget. Si elle est appliquée, cette mesure priverait 44 % des étudiants réunionnais d'un aide allant de 150 à 200 Euros par mois. Pour L'UNEF, " en supprimant brutalement un tiers de leur revenu, cette mesure empêchera des jeunes de rester dans leur logement, et donc de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur ". Sur l'île, le CROUS ne dispose que 1100 chambres pour plus de 18 000 étudiants.
L'UNEF invite le gouvernement à prendre rapidement position en faveur du maintien des aides au logement. Dans le cas contraire, le syndicat menace : " si le gouvernement s’attaque aux aides au logement, au nom de la réduction des dépenses publiques, il devra assumer d’entrer dans une franche confrontation avec les étudiants ". L'UNEF rappelle enfin au gouvernement qu'il est attendu sur l'amélioration des conditions de vie des étudiants, à la prochaine rentrée, pas sur la remise en cause de leurs droits.
(*) Enquête régionale de l'UNEF de la rentrée 2013
A La Réunion, le coût moyen d'un logement étudiant est de 378 Euros (*). C'est le premier poste de dépense des étudiants et cela représente la moitié de leur budget. Si elle est appliquée, cette mesure priverait 44 % des étudiants réunionnais d'un aide allant de 150 à 200 Euros par mois. Pour L'UNEF, " en supprimant brutalement un tiers de leur revenu, cette mesure empêchera des jeunes de rester dans leur logement, et donc de poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur ". Sur l'île, le CROUS ne dispose que 1100 chambres pour plus de 18 000 étudiants.
L'UNEF invite le gouvernement à prendre rapidement position en faveur du maintien des aides au logement. Dans le cas contraire, le syndicat menace : " si le gouvernement s’attaque aux aides au logement, au nom de la réduction des dépenses publiques, il devra assumer d’entrer dans une franche confrontation avec les étudiants ". L'UNEF rappelle enfin au gouvernement qu'il est attendu sur l'amélioration des conditions de vie des étudiants, à la prochaine rentrée, pas sur la remise en cause de leurs droits.
(*) Enquête régionale de l'UNEF de la rentrée 2013