Viol d’une écolière à Saint-Pierre : la victime a parfaitement décrit la voiture du suspect

Le violeur présumé de l’écolière, de Grand-Bois à Saint-Pierre, est entendu depuis mardi, par les inspecteurs de la Sûreté départementale. De nombreux indices confondent le Saint-Joséphois âgé de 25 ans. 
Le Saint-Joséphois, âgé de 25 ans, placé en garde à vue mardi, au commissariat de Saint-Pierre, nie toujours les faits. Cependant de nombreux indices permettent de confondre le violeur présumé. L’homme, installé à Saint-Joseph, vit de minimas sociaux. Il  a réussi à s’acheter, à crédit, une BMW M3. Voiture de sport allemande qui coûte très cher. Un bolide parfaitement décrit par la fillette âgée de 10 ans.
Lundi matin, l’enfant se rend à pieds à l’école primaire Raymond-Mondon de Grand-Bois à Saint-Pierre. Le violeur l’aborde au volant de sa berline, alors qu’elle marche rue du Général-de-Gaulle. Il profite du mauvais temps pour se présenter comme un bon samaritain, voulant la protéger de la pluie, et l’invite à monter dans sa berline. Naïve, l’écolière ne voit pas que le piège vient de se refermer sur elle.
 
Les indices parlent
 
Blessée, choquée et souillée, la petite victime est finalement déposée par son bourreau devant l’école primaire de la sous-préfecture. Elle s’effondre en larme devant l’équipe pédagogique qui parvient entre deux sanglots à comprendre son désarroi. Les parents informés de la gravité des faits déposent plaintes le jour même. Les inspecteurs de la brigade criminelle interrogent, le jour même, les parents présents aux abords de l’école, ce lundi matin, et recoupent les témoignages. Une voiture revient dans le récit des témoins. Elle correspond au récit de l’enfant. De fil en aiguille, les policiers remontent vers un certain Judicaël. La garde à vue du violeur présumé devrait s’achever dans la journée par une mise en examen pour viol, enlèvement et séquestration et un placement en détention provisoire.
L'école à rouvert ses portes, ce jeudi 17 Avril 2014. Les 285 enfants et l'équipe pédagogiques ont été accueillis par des psychologues scolaires.

Reportage de Jean-Claude Toihir et Claude Testa
Reportage : Jean-Claude Toihir - Claude Testa