Le septuagénaire accusé du meurtre de Roland Zanéguy vient d'être condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Tout au long du procès, Raymond Madacène a affirmé qu'il n'avait pas tué le taximan...les jurés ne l'ont pas cru.
La cour d'assises de La Réunion vient de condamner Raymond Madacène à 15 ans de réclusion criminelle. L'homme est donc reconnu coupable du meurtre de Roland Zanéguy. Les jurés n'ont donc pas retenue la version de l'accusé.
Une version battue en brèche par les enquêteurs de la gendarmerie et les témoignages des passants...pourtant, au cours du procès, l'accusé n’en démord pas : « Non, c’est pas moi » lance-t-il à l’adresse du président du tribunal.
Ce matin là, l’homme commence sa journée par un ti-rhum dans un bar du Chaudron. L’alcool avalé, il sort son couteau et affirme haut et fort : « Celui qui m’embête, aujourd’hui, je le pique ».
Cette affirmation prend tout son sens quand, quatre heures plus tard et quelques bières ingurgitées dans une boutique de Sainte-Marie, il quitte précipitamment le taxi conduit par Roland Zanéguy. Le chauffeur vient de recevoir un coup de couteau dans le thorax. Il est gravement blessé, il meurt dix jours plus tard à l’hôpital de Bellepierre.
Il menace un témoin
Pour la défense la tâche s’annonce compliquée, si aucun témoin ne vient évoquer la présence d’un troisième homme sur les lieux du crime. Une version difficile à croire, le prévenu a été interpellé par les gendarmes en possession de l’arme du crime, tâchée du sang de la victime.
Par ailleurs, Raymond Madacène avait été placé en détention provisoire avant d’être remis en liberté provisoire par le juge d’instruction. Il devait profiter de ce retour à l’air libre pour soigner son alcoolisme sans faire parler de lui, mais le septuagénaire n’a pas respecté ses engagements. Ivre, il s’était rendu chez l’un des témoins pour l’inviter, arme en main, à changer de récit. Arrêté, il est depuis incarcéré à Domenjod. Sa condamnation définitive enfin prononcée, il devrait quitter La Bretagne pour le centre pénitentiaire du Port.
Une version battue en brèche par les enquêteurs de la gendarmerie et les témoignages des passants...pourtant, au cours du procès, l'accusé n’en démord pas : « Non, c’est pas moi » lance-t-il à l’adresse du président du tribunal.
Ce matin là, l’homme commence sa journée par un ti-rhum dans un bar du Chaudron. L’alcool avalé, il sort son couteau et affirme haut et fort : « Celui qui m’embête, aujourd’hui, je le pique ».
Cette affirmation prend tout son sens quand, quatre heures plus tard et quelques bières ingurgitées dans une boutique de Sainte-Marie, il quitte précipitamment le taxi conduit par Roland Zanéguy. Le chauffeur vient de recevoir un coup de couteau dans le thorax. Il est gravement blessé, il meurt dix jours plus tard à l’hôpital de Bellepierre.
Il menace un témoin
Pour la défense la tâche s’annonce compliquée, si aucun témoin ne vient évoquer la présence d’un troisième homme sur les lieux du crime. Une version difficile à croire, le prévenu a été interpellé par les gendarmes en possession de l’arme du crime, tâchée du sang de la victime.
Par ailleurs, Raymond Madacène avait été placé en détention provisoire avant d’être remis en liberté provisoire par le juge d’instruction. Il devait profiter de ce retour à l’air libre pour soigner son alcoolisme sans faire parler de lui, mais le septuagénaire n’a pas respecté ses engagements. Ivre, il s’était rendu chez l’un des témoins pour l’inviter, arme en main, à changer de récit. Arrêté, il est depuis incarcéré à Domenjod. Sa condamnation définitive enfin prononcée, il devrait quitter La Bretagne pour le centre pénitentiaire du Port.