Depuis 2007, la petite commune de l’Aisne commémore l’abolition de l’esclavage. Cette année, le nouveau maire Front national s’y oppose.
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"Des commémorations faites dans un esprit de culpabilisation, d’auto-flagellation permanente, ça nous fatigue un peu, justifie Franck Briffaut. J’ai toujours dit que je ne m’associerais pas à cette démarche."
"Il ne s’agit pas du tout de repentance, lui réplique George Paul-Langevin, ministre des Outre-Mer. Il s’agit de rappeler que ce sont des révolutionnaires, en 1794 puis en 1848, qui ont décidé que l’esclavage était incompatible avec les valeurs de la République."
Des cérémonies organisées par des associations
Pour Claude Ribbe, historien et président de l'association Les Amis du Général Dumas, "c’est une manière de se déculpabiliser ensemble (…) d’assumer toute cette histoire. Et c’est surtout une manière de montrer que le racisme a une histoire liée à l’esclavage, et que nous pouvons dépasser le racisme et le combattre ensemble."
Malgré le refus du maire, des associations de descendants d'esclaves et anti-raciste ont décidé d'organiser les cérémonies de commémoration.
"Il ne s’agit pas du tout de repentance, lui réplique George Paul-Langevin, ministre des Outre-Mer. Il s’agit de rappeler que ce sont des révolutionnaires, en 1794 puis en 1848, qui ont décidé que l’esclavage était incompatible avec les valeurs de la République."
Des cérémonies organisées par des associations
Pour Claude Ribbe, historien et président de l'association Les Amis du Général Dumas, "c’est une manière de se déculpabiliser ensemble (…) d’assumer toute cette histoire. Et c’est surtout une manière de montrer que le racisme a une histoire liée à l’esclavage, et que nous pouvons dépasser le racisme et le combattre ensemble."
Malgré le refus du maire, des associations de descendants d'esclaves et anti-raciste ont décidé d'organiser les cérémonies de commémoration.
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