Un policier réunionnais fauché sur une autoroute dans l'Essonne

La voiture de police des deux policiers après le choc sur l'autoroute A6 ce samedi 26 juillet
Selon le JIR et le Quotidien, c'est un CRS réunionnais de 36 ans qui est mort hier renversé par un camion sur l'autoroute A6 à hauteur de Courcouronnes (Essonne). Noam Boulanger et son collègue ont été fauchés alors qu'ils intervenaient suite à un accident.
Selon les premiers éléments de l'enquête, peu après 05h00, les deux policiers ont tenté d'isoler un véhicule abandonné près d'un accident sur lequel ils intervenaient en installant des plots. Un chauffeur de poids lourd a alors fauché les deux hommes dans des conditions et pour des raisons qui restent à préciser. L'un des CRS, Noam Boulanger, Saint-Joséphois de 36 ans, a été tué, son collège blessé puis admis à l'hôpital. Une enquête judiciaire a été ouverte.
Le choc a été d'une incroyable violence
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est rendu samedi matin sur les lieux afin "d'apporter son soutien" aux policiers. Il a fait part de son "émotion". Il s'est "recueilli auprès de la dépouille du policier décédé". Le ministre "exprime toutes ses condoléances à la compagne, aux enfants, à toute la famille et aux proches du policier décédé ainsi qu'à ses collègues de la CRS N°5" de Massy (Essonne) à laquelle les deux policiers appartiennent.
Le lieu de l'accident sur l'A6 dans l'Essonne

Le second policier "est actuellement soigné au centre hospitalier sud-francilien de Corbeil" (Essonne).
 
"En ce nouveau week-end de chassé-croisé sur les routes, et en ces circonstances douloureuses, le ministre de l'Intérieur appelle les usagers à la prudence, à respecter strictement le code de la route et à adapter en permanence leur conduite aux conditions de circulation", ajoute le communiqué de l'Intérieur. Le ministre "souligne en particulier la nécessité absolue de ralentir sa vitesse à l'approche des zones d'intervention des équipes routières et autoroutières, pour protéger la vie de ceux qui interviennent".
 
Alliance (second syndicat de gardiens de la paix) a aussi fait part auprès de son "émotion" et déclare que "dans ces moments de mal être évident au sein des forces de sécurité, l'Etat doit redoubler d'attention" pour elles.