Disparition du vol MH370 : le patron de la compagnie Emirates ne croit pas à la thèse officielle

Tim Clark refuse de croire à la thèse officielle de l'accident du vol de la Malaysian Airlines, disparu dans l'océan Indien dans la nuit du 7 au 8 mars dernier. "Il y a quelque chose qui ne colle pas et nous devons aller au fond des choses". C'est ce qu'il a affirmé au magazine allemand der Spiegel
Le grand patron d'Emirates n'a pas la réputation d'être un "complotiste", mais il ne croit pas à la thèse avancée par le bureau australien de la sécurité aérienne. Selon le Bureau, le vol MH370 se serait dirigé vers le sud de l'océan Indien en pilotage automatique pendant 5 heures, puis, à cours de carburant, il est tombé, avec 239 passagers à bord... Clark trouve dans ce dossier trop d'éléments troublants pour croire à cette thèse :

1- Le "bagage retiré"
Clark affirme par exemple qu'un objet se trouvant en soute a été sciemment retiré des documents officiels par les autorités malaisiennes. Selon le britannique, ce mystérieux bagage est au coeur de l'affaire. "Nous devons découvir ce qui se trouvait dans la soute. Et nous devons continuer à presser toutes les personnes impliquées dans l'analyse de l'accident de nous donner plus d'informations." 

2 - L'absence totale de traces
Toujours selon Clark, il est impossible que le crash d'un avion de cette taille ne laisse aucune trace. "Pas un seul élément ne suggère de manière certaine que l'avion se trouve là où on nous dit qu'il se trouve, même pas un coussin".

3 - Les transpondeurs coupés
Le patron d'Emirates ne comprend pas comment il est possible que l'avion ait totalement disparu des écrans radar. Selon la thèse officielle, les transpondeurs ont été délibérément coupés. Mais pour Clark, un autre système utilisé pour suivre les avions (le système ACARS) a été débranché à bord du boeing 777. Or, une telle manipulation exige d'être formé, et selon lui les pilotes du MH370 ne l'étaient pas.

Le scénario le plus vraisemblable établi par Tim Clark est qu'un ou plusieurs individus ont pris le contrôle de l'avion. "Je vais continuer à poser des questions et à me créer des problèmes, mêmes si d'autres voudraient enterrer cette histoire", conclut le PDG d'Emirates.