Mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, le rappeur avait dans un premier indiqué n'avoir donné qu'une "grande baffe" au jeune homme de 19 ans.
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S'il manque d'inspiration, Rohff pourrait peut-être envisager de reprendre J'ai la mémoire qui flanche, de Jeanne Moreau. Le rappeur, mis en examen pour "violences volontaires" et placé sous contrôle judiciaire, a en effet fini par reconnaître devant les enquêteurs avoir donné des coups au vendeur d'une boutique de son rival Booba en avril, selon des extraits des procès verbaux d'audition cités par Le Parisien, dimanche 7 décembre.
Lors de son premier passage en garde à vue, Rohff, qui s'était présenté de sa propre initiative à la police, avait indiqué n'avoir donné qu'une "grande baffe" au jeune homme de 19 ans. Et avait alors désigné comme reponsables des graves blessures du vendeur les "fans" qui l'accompagnaient, indique le quotidien.
"Je ne vous ai pas dit la vérité"
Ce n'est qu'après avoir visionné les images accablantes de la vidéosurveillance du magasin que Rohff a changé de version. "Oui, c'est vrai, j'ai mis des coups", a-t-il reconnu. "Je ne vous ai pas dit la vérité parce que je ne veux pas que l'on croit que ce sont ces coups qui ont mis Papys (le surnom de la victime, NDLR) dans cet état (...) Cependant, même si je lui donne des coups de poing et de pied, je ne l'ai jamais touché au visage, à part la gifle au départ."
Dervant les enquêteurs, le rappeur a toutefois continué d'affirmer qu'il ne connaissait pas les personnes qui l'accompagnaient ce jour-là, évoquant une "bêtise spontanée". Problème, indique Le Parisien, la seule autre personne mise en examen dans ce dossier est un intime de Rohff. L'avocate du rappeur n'a pas voulu répondre au quotidien à ce sujet.