"Certains croient, excusez-moi du terme, que, pour être bons catholiques, ils doivent être comme des lapins", a regretté le pape François.
•
Quand le pape vante le contrôle naturel des naissances... Le pape François a défendu lundi 19 janvier la position de l'Eglise sur la "paternité responsable", récusant l'idée que les couples catholiques doivent avoir le plus d'enfants possible mais s'élevant aussi contre le "malthusianisme" qui réduit le taux de natalité.
"L'ouverture à la vie est une condition du sacrement de mariage", a rappelé le pape lors d'une conférence de presse dans l'avion qui le ramenait à Rome après un voyage aux Philippines, où les familles sont souvent nombreuses.
Mais "cela ne signifie pas que les chrétiens doivent faire des enfants en série. J'ai fait des reproches à une femme, enceinte du huitième après sept césariennes : 'Vous voulez laisser orphelin sept enfants !', lui ai-je dit". Même si "pour les pauvres, l'enfant est un trésor", "l'exemple de cette femme, c'est de l'irresponsabilité", a-t-il estimé. "Elle dit : 'j'ai confiance en Dieu'. Mais Dieu te donne les moyens pour être responsable. Certains croient, excusez-moi du terme, que, pour être bons catholiques, ils doivent être comme des lapins", a-t-il regretté.
Non au "néo-malthusianisme universel" qui "cherche un contrôle de l'humanité"
A Manille, le souverain pontife argentin a aussi fermement défendu le pape Paul VI et son opposition à la contraception médicale dans l'encyclique Humanae Vitae en 1968.
"Paul VI s'inquiétait du néo-malthusianisme universel" qui "cherchait un contrôle de l'humanité", a expliqué François dans l'avion. "Il était un prophète", a-t-il plaidé, relevant que le versement des retraites et le renouvellement des populations était menacé dans de nombreux pays développés. "La parole-clé que l'Eglise défend est : paternité responsable. Comment se réalise-t-elle ? Par le dialogue. Il existe dans l'Eglise des groupes matrimoniaux, des experts, des pasteurs", a insisté le pape.
Une nouvelle fois, le pape a dénoncé "la colonisation idéologique" contre la famille traditionnelle, dénonçant en particulier le fait qu'il y a 20 ans en Argentine, un prêt pour la construction d'écoles ait été conditionné à l'usage dans ces écoles "d'un livre où l'on enseignait la 'théorie du genre'". "C'est cela, la colonisation idéologique: on colonise le peuple avec une idée, qui veut changer la mentalité ou la structure. On prend le besoin d'un pauvre comme opportunité d'entrer" dans son existence, a-t-il expliqué.
"L'ouverture à la vie est une condition du sacrement de mariage", a rappelé le pape lors d'une conférence de presse dans l'avion qui le ramenait à Rome après un voyage aux Philippines, où les familles sont souvent nombreuses.
Mais "cela ne signifie pas que les chrétiens doivent faire des enfants en série. J'ai fait des reproches à une femme, enceinte du huitième après sept césariennes : 'Vous voulez laisser orphelin sept enfants !', lui ai-je dit". Même si "pour les pauvres, l'enfant est un trésor", "l'exemple de cette femme, c'est de l'irresponsabilité", a-t-il estimé. "Elle dit : 'j'ai confiance en Dieu'. Mais Dieu te donne les moyens pour être responsable. Certains croient, excusez-moi du terme, que, pour être bons catholiques, ils doivent être comme des lapins", a-t-il regretté.
Non au "néo-malthusianisme universel" qui "cherche un contrôle de l'humanité"
A Manille, le souverain pontife argentin a aussi fermement défendu le pape Paul VI et son opposition à la contraception médicale dans l'encyclique Humanae Vitae en 1968.
"Paul VI s'inquiétait du néo-malthusianisme universel" qui "cherchait un contrôle de l'humanité", a expliqué François dans l'avion. "Il était un prophète", a-t-il plaidé, relevant que le versement des retraites et le renouvellement des populations était menacé dans de nombreux pays développés. "La parole-clé que l'Eglise défend est : paternité responsable. Comment se réalise-t-elle ? Par le dialogue. Il existe dans l'Eglise des groupes matrimoniaux, des experts, des pasteurs", a insisté le pape.
Une nouvelle fois, le pape a dénoncé "la colonisation idéologique" contre la famille traditionnelle, dénonçant en particulier le fait qu'il y a 20 ans en Argentine, un prêt pour la construction d'écoles ait été conditionné à l'usage dans ces écoles "d'un livre où l'on enseignait la 'théorie du genre'". "C'est cela, la colonisation idéologique: on colonise le peuple avec une idée, qui veut changer la mentalité ou la structure. On prend le besoin d'un pauvre comme opportunité d'entrer" dans son existence, a-t-il expliqué.