Trois voleurs de cabris ont été interpellés et mis en examen au tribunal de Saint-Pierre. Ils sont soupçonnés d’avoir dérobés plus d’une centaine de chèvres à travers l’île. Deux suspects sont sous-contrôle judiciaire, le troisième a été placé en détention.
A La Réunion comme en métropole, les productions agricoles sont la cible des voleurs. Après les oignons, les ananas, les poules et les bœufs ce sont les cabris qui disparaissent. Près d’une centaine en quelques semaines.
Le dernier coup du gang remonte à la nuit du 18 au 19 Janvier 2015. Ils ont sévi à Grand-Bois dans les hauts de Saint-Pierre. La victime, Thierry Somnica a découvert, le lendemain matin, que 33 bêtes avaient disparues.
Des animaux pouvant être vendus entre 350 et 1000 Euros, soit un préjudice estimé à plus de 25 000 Euros, selon l’éleveur.
En Novembre 2014, le gang avait frappé à Villèle dans les hauts de Saint-Paul. Là, ils étaient repartis avec 27 bêtes.
" Les agriculteurs peuvent tirer ! "
Les agriculteurs ont porté plainte auprès de la gendarmerie qui a confié l’enquête à la Brigade des recherches de Saint-Pierre. Celle-ci a abouti en début de semaine à l’arrestation de trois hommes.
Les gendarmes poursuivent leurs investigations, ils souhaitent démasquer les complices des voleurs et les receleurs afin de mettre un point final à cette affaire extrêmement sensible. Les représentants syndicaux du monde agricole ont alerté les autorités sur l’urgence de la situation. Leurs adhérents sont sur les dents. Certains ont prévenu, ils font des rondes autour de leurs exploitations la nuit et pourraient tirer, s’ils surprennent des voleurs en flagrant délit, avant de rappeler : « Il y a une dizaine d’années un agriculteur avait tiré et tuer un voleur de cabris ».
Les agriculteurs hésitent désormais à entretenir les chemins qui mènent vers leurs exploitations où leurs plantations afin de compliquer la vie des voleurs. Sans 4x4 ou tracteur, leurs élevages et leurs champs sont inaccessibles…
Le dernier coup du gang remonte à la nuit du 18 au 19 Janvier 2015. Ils ont sévi à Grand-Bois dans les hauts de Saint-Pierre. La victime, Thierry Somnica a découvert, le lendemain matin, que 33 bêtes avaient disparues.
Des animaux pouvant être vendus entre 350 et 1000 Euros, soit un préjudice estimé à plus de 25 000 Euros, selon l’éleveur.
En Novembre 2014, le gang avait frappé à Villèle dans les hauts de Saint-Paul. Là, ils étaient repartis avec 27 bêtes.
" Les agriculteurs peuvent tirer ! "
Les agriculteurs ont porté plainte auprès de la gendarmerie qui a confié l’enquête à la Brigade des recherches de Saint-Pierre. Celle-ci a abouti en début de semaine à l’arrestation de trois hommes.
Les gendarmes poursuivent leurs investigations, ils souhaitent démasquer les complices des voleurs et les receleurs afin de mettre un point final à cette affaire extrêmement sensible. Les représentants syndicaux du monde agricole ont alerté les autorités sur l’urgence de la situation. Leurs adhérents sont sur les dents. Certains ont prévenu, ils font des rondes autour de leurs exploitations la nuit et pourraient tirer, s’ils surprennent des voleurs en flagrant délit, avant de rappeler : « Il y a une dizaine d’années un agriculteur avait tiré et tuer un voleur de cabris ».
Les agriculteurs hésitent désormais à entretenir les chemins qui mènent vers leurs exploitations où leurs plantations afin de compliquer la vie des voleurs. Sans 4x4 ou tracteur, leurs élevages et leurs champs sont inaccessibles…