Une journée aura suffit aux jurés pour condamner Jean-claude Séry à 12 ans de réclusion criminelle. Le prévenu a été reconnu coupable du meurtre de son ami Roland Delaunay. Un crime baignant dans le rhum.
Une journée pour juger un meurtrier, c’est peu et c’est beaucoup ! L’affaire est des plus simple. Jean-Claude Séry, 47 ans aujourd’hui, comparait pour avoir ôté la vie à Roland Delaunay, 55 ans, un soir d’ivresse. Les faits remontent au 13 Janvier 2013, vers 23 heures, dans un immeuble de Ravine-Blanche. Dans son délire alcoolique, il reprochait à son « dalon » de lui avoir volé ses économies. Une justification à son passage à l’acte qu’il va répéter, en garde à vue, devant le juge et lors de son procès.
L’argent pour seul mobile
Pourtant comme le souligneront l’accusation et la partie civile, rien ne prouve cette allégation. Les enquêteurs ont retrouvé plus de 1 000 Euros en liquide au domicile de Jean-Claude Séry. Malheureusement, une partie de cette monnaie s’est évaporée comme de l’eau au soleil dans le rhum.
« Ce dossier baigne dans l’alcool » (Ndlr : la victime 2,97 g/l et l'accusé 2,20 g/l), dira l’avocat général en introduction de son réquisitoire avant de demander 20 ans de réclusion criminelle contre ce prévenu : « d’une ordinaire banalité, qui a tué un homme ».
« Une peine juste »
L’avocat de Jean-Claude Séry a retracé le parcours chaotique de son client. Sa mère est décédée alors qu’il avait trois ans. Il a ensuite était baladé de proche en proche, pour être finalement recueilli par son père a 16 ans, un homme qui ne l’aime pas.
Sans repère, il se lance dans la vie comme il peut. Sa seule distraction devient l’alcool. Il y a 16 ans, il rencontre sa future victime : « Son seul ami ! ». « En tuant Delaunay, il a tué son frère », et de conclure en demandant une peine plus mesurée.
L’argent pour seul mobile
Pourtant comme le souligneront l’accusation et la partie civile, rien ne prouve cette allégation. Les enquêteurs ont retrouvé plus de 1 000 Euros en liquide au domicile de Jean-Claude Séry. Malheureusement, une partie de cette monnaie s’est évaporée comme de l’eau au soleil dans le rhum.
« Ce dossier baigne dans l’alcool » (Ndlr : la victime 2,97 g/l et l'accusé 2,20 g/l), dira l’avocat général en introduction de son réquisitoire avant de demander 20 ans de réclusion criminelle contre ce prévenu : « d’une ordinaire banalité, qui a tué un homme ».
« Une peine juste »
L’avocat de Jean-Claude Séry a retracé le parcours chaotique de son client. Sa mère est décédée alors qu’il avait trois ans. Il a ensuite était baladé de proche en proche, pour être finalement recueilli par son père a 16 ans, un homme qui ne l’aime pas.
Sans repère, il se lance dans la vie comme il peut. Sa seule distraction devient l’alcool. Il y a 16 ans, il rencontre sa future victime : « Son seul ami ! ». « En tuant Delaunay, il a tué son frère », et de conclure en demandant une peine plus mesurée.