Un premier avion militaire chargé de matériel de secours a décollé dimanche en début d'après-midi de Nouméa.
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Le bilan est toujours incertain mais le temps presse. Des premières cargaisons d'aide humanitaire ont commencé, dimanche 15 mars, à être acheminées vers le Vanuatu. Les autorités y ont décrété l'état d'urgence après le passage dévastateur du cyclone Pam, qui a fait au moins huit morts, rasé des milliers d'habitations et rompu partiellement les communications au sein de cet archipel du Pacifique. Le bilan, qui fait aussi état de 20 blessés, risque de s'alourdir alors que les autorités ne parviennent toujours pas à entrer en contact avec les îles reculées de l'archipel.
Les Nations unies doivent dépêcher sur place dimanche une équipe de neuf membres chargée d'effectuer une première évaluation des dégâts après le passage de ce cyclone de catégorie 5, le niveau maximal, qui, à son paroxysme, a recouvert entièrement l'archipel sur les images satellites tout en le balayant avec des rafales de vent supérieures à 300 km/h.
Un groupe électrogène et des rations de vivres
Un premier avion militaire français chargé de matériel de secours a également décollé dimanche en début d'après-midi de Nouméa à destination de Vanuatu, indique le haut-commissariat de la République. "L'avion militaire de type Casa contient notamment un groupe électrogène, des rations de vivres, un transmetteur, un véhicule, un officier du génie militaire, un membre de la sécurité civile de Nouvelle-Calédonie et un membre de la Croix Rouge", précise-t-il.
La France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande coordonnent leurs moyens d'assistance."C'est une réponse articulée avec nos alliés qui est en train de s'organiser. La France va se charger de l'évaluation sur place, et l'Australie et la Nouvelle-Zélande, qui envoient en tout 4 avions sur zone, vont répondre à des besoins prioritaires de la population" ajoute le haut-commissariat de la République.
Des images satellites pour évaluer les dégâts dans les zones reculées
Selon lui, la priorité est "de dresser un état des lieux" des dommages et d'avoir "une vision plus précise des besoins locaux", alors que l'évaluation complète des dégâts dans cet archipel de plus de 80 îles risque de prendre plusieurs jours. La Communauté du Pacifique (CPS), principale organisation régionale de développement, va en outre financer la prise d'images satellites du Vanuatu, pour avoir une interprétation plus précise du sinistre sur les zones reculées.
Le président Baldwin Lonsdale, qui se trouvait au Japon pour une conférence sur les risques naturels au moment du passage du cyclone, a appelé le monde à "tendre sa main" au Vanuatu. Il devait tenter de rentrer dans son pays ce dimanche.
Les Nations unies doivent dépêcher sur place dimanche une équipe de neuf membres chargée d'effectuer une première évaluation des dégâts après le passage de ce cyclone de catégorie 5, le niveau maximal, qui, à son paroxysme, a recouvert entièrement l'archipel sur les images satellites tout en le balayant avec des rafales de vent supérieures à 300 km/h.
Un groupe électrogène et des rations de vivres
Un premier avion militaire français chargé de matériel de secours a également décollé dimanche en début d'après-midi de Nouméa à destination de Vanuatu, indique le haut-commissariat de la République. "L'avion militaire de type Casa contient notamment un groupe électrogène, des rations de vivres, un transmetteur, un véhicule, un officier du génie militaire, un membre de la sécurité civile de Nouvelle-Calédonie et un membre de la Croix Rouge", précise-t-il.
La France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande coordonnent leurs moyens d'assistance."C'est une réponse articulée avec nos alliés qui est en train de s'organiser. La France va se charger de l'évaluation sur place, et l'Australie et la Nouvelle-Zélande, qui envoient en tout 4 avions sur zone, vont répondre à des besoins prioritaires de la population" ajoute le haut-commissariat de la République.
Des images satellites pour évaluer les dégâts dans les zones reculées
Selon lui, la priorité est "de dresser un état des lieux" des dommages et d'avoir "une vision plus précise des besoins locaux", alors que l'évaluation complète des dégâts dans cet archipel de plus de 80 îles risque de prendre plusieurs jours. La Communauté du Pacifique (CPS), principale organisation régionale de développement, va en outre financer la prise d'images satellites du Vanuatu, pour avoir une interprétation plus précise du sinistre sur les zones reculées.
Le président Baldwin Lonsdale, qui se trouvait au Japon pour une conférence sur les risques naturels au moment du passage du cyclone, a appelé le monde à "tendre sa main" au Vanuatu. Il devait tenter de rentrer dans son pays ce dimanche.