Mardi et mercredi, les jurés entendront l’histoire, triste et banale, de Mary-Judy Blard, 25 ans. L’accusée a tué, le père de son fils, d’un coup de couteau en plein cœur. Elle s’était armée pour se défendre. C’était à Saint-Benoît le 11 Avril 2015.
Le meurtre est simple. Le 11 Avril 2013 vers 21 heures, Ruddy Blard, 22 ans, tombe inanimé sur le carrelage de son appartement de la cité Hermès. Le jeune homme a été touché en plein cœur par sa concubine.
Une fois de plus, une fois de trop, le couple s’est disputé. Craignant les coups de la future victime, Mary-Judy Olivier s’est armée d’un couteau. Quand, il a tenté de l’étrangler, elle a frappé, sans viser. L’arme blanche a transpercé le cœur.
La sortie de trop
Les faits sont simples. En revanche, le contexte est nettement plus compliqué. L’accusée, mère du fils de la victime (Ndlr : aujourd'hui âgé de 5 ans), vivait un véritable calvaire. Ruddy Blard était au chômage. Il passait le plus clair de son temps libre avec ses amis à boire et à fumer du « zamal ».
Le 11 Avril 2013, il est 21 heures. Il a dormi tout l’après-midi sur le canapé du salon. Il vient de se lever et se prépare pour rejoindre ses « dalons ». Mary-Judy s’interpose, s’oppose et lève le ton. Ruddy lui saisit le cou, mais cette fois la jeune femme est armée d’un couteau. Il ne l’a pas vu et n’aura pas le temps d’esquisser le moindre geste.
Femme battue devenue meurtrière
L’accusation va s’évertuer à combattre la thèse de la légitime défense. Elle est allée dans la cuisine discrètement pour s’armer. A-t-elle prémédité le passage à l’acte ?
La défense aura tout le loisir de rappeler le calvaire des femmes battues. Des voisins ont confirmé aux enquêteurs que Ruddy Blard n’hésitait pas à lever la main sur la mère de son fils. Ils ont également souligné que le jeune homme avait de mauvaises fréquentations avec lesquelles il buvait ou fumait.
Ces arguments suffiront-ils à convaincre les jurés ? Mary-Judy Olivier encourt 20 ans de réclusion criminelle.
Une fois de plus, une fois de trop, le couple s’est disputé. Craignant les coups de la future victime, Mary-Judy Olivier s’est armée d’un couteau. Quand, il a tenté de l’étrangler, elle a frappé, sans viser. L’arme blanche a transpercé le cœur.
La sortie de trop
Les faits sont simples. En revanche, le contexte est nettement plus compliqué. L’accusée, mère du fils de la victime (Ndlr : aujourd'hui âgé de 5 ans), vivait un véritable calvaire. Ruddy Blard était au chômage. Il passait le plus clair de son temps libre avec ses amis à boire et à fumer du « zamal ».
Le 11 Avril 2013, il est 21 heures. Il a dormi tout l’après-midi sur le canapé du salon. Il vient de se lever et se prépare pour rejoindre ses « dalons ». Mary-Judy s’interpose, s’oppose et lève le ton. Ruddy lui saisit le cou, mais cette fois la jeune femme est armée d’un couteau. Il ne l’a pas vu et n’aura pas le temps d’esquisser le moindre geste.
Femme battue devenue meurtrière
L’accusation va s’évertuer à combattre la thèse de la légitime défense. Elle est allée dans la cuisine discrètement pour s’armer. A-t-elle prémédité le passage à l’acte ?
La défense aura tout le loisir de rappeler le calvaire des femmes battues. Des voisins ont confirmé aux enquêteurs que Ruddy Blard n’hésitait pas à lever la main sur la mère de son fils. Ils ont également souligné que le jeune homme avait de mauvaises fréquentations avec lesquelles il buvait ou fumait.
Ces arguments suffiront-ils à convaincre les jurés ? Mary-Judy Olivier encourt 20 ans de réclusion criminelle.