Jusqu'à présent, les commerçants peuvent exiger un montant minimum d'achat (généralement 15 euros) pour accepter le paiement par carte bancaire. Le ministre des Finances veut mettre fin à cette pratique.
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Régler son expresso ou sa baguette avec sa carte bancaire, cela sera bientôt possible partout, sans restriction. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a annoncé, mercredi 20 mai, sa volonté de faire disparaître le seuil minimum exigé par certains commerçants pour de tels paiements. Selon la réglementation actuelle, un commerçant peut tout à fait exiger un montant minimum d'achat (en général, 15 euros) pour accepter le paiement par carte bancaire, à condition d'en informer les clients par voie d'affichage, explique le site de l'administration.
Le ministre en appelle aux banques
"Je souhaite qu'il n'y ait plus d'obstacles au paiement par carte bancaire", a expliqué Michel Sapin, interrogé par LCP, France Info et Le Parisien. Le ministre des Finances s'est dit "favorable à ce qu’on fasse évoluer la réglementation" à ce sujet "sans que les commerçants soient lésés". Cela sera chose faite "dans les jours qui viennent".
Pour y parvenir, Michel Sapin compte sur la participation des banques, auxquelles il demande de supprimer la partie fixe des frais imposés aux commerçants sur les transactions par carte bancaire, qui pénalise les petits achats. En cas de refus, le ministre des Finances assure que le gouvernement "passera par une loi".
Le ministre en appelle aux banques
"Je souhaite qu'il n'y ait plus d'obstacles au paiement par carte bancaire", a expliqué Michel Sapin, interrogé par LCP, France Info et Le Parisien. Le ministre des Finances s'est dit "favorable à ce qu’on fasse évoluer la réglementation" à ce sujet "sans que les commerçants soient lésés". Cela sera chose faite "dans les jours qui viennent".
Pour y parvenir, Michel Sapin compte sur la participation des banques, auxquelles il demande de supprimer la partie fixe des frais imposés aux commerçants sur les transactions par carte bancaire, qui pénalise les petits achats. En cas de refus, le ministre des Finances assure que le gouvernement "passera par une loi".