A partir de ce jeudi 11 juin, et durant 3 jours, le Sakifo s'installe à Durban. A peine la 12ème édition réunionnaise terminée que la production repart sur un nouveau projet.
Dés demain, mardi, une partie des organisateurs s'envolera pour Durban, pour trois nouvelles soirées de concerts. Pour le directeur, Jérôme Galabert, " c'est le Sakifo qui s'exporte. On fait une déclinaison de marque, le concept reste le même ". L'esprit général reste en effet inchangé, " c'est l'éclectisme. On va le retrouver dans la programmation, avec des genres variés : électro, hip hop, musique traditionnelle et bien d'autres encore". Une programmation " très, très Océan Indien pour le coup ", insiste-t-il. Au total, 18 groupes se produiront, parmi lesquels les réunionnais Nathalie Natiembé et Grèn Sémé, mais aussi des artistes malgaches, mozambicains et une très grosse partie de Suf-africains. S'ajouteront également le duo électro hexagonal Epic Empire et la brézilienne Flavia Coelho, qui a enflammé, samedi soir, la scène Salahin.
Et si la programmation a été choisie avec soin, les lieux des concerts aussi. La soirée d'ouverture se passera au City Hall, l'ancien Hôtel de ville de Durban, en plein centre. La bâtisse coloniale a été reconvertie en une salle de 1 700 places, " absolument magnifique ".
Le 2ème soir se déroulera également dans le centre, dans une ancienne usine de bière réaménagée. Les rues alentours seront fermées et une " sorte de block party " sera organisée, avec 2 scènes. Pour Jérôme Galabert, ces lieux sont importants, car ils sont situés au coeur de Durban, " une ville qui a connu des émeutes il y a un peu plus d'un mois et demi, avec un vrai problème de xénophobie. Et on a fait le choix de s'implanter là, pour montrer autre chose, montrer qu'on peut accepter les autres, se mélanger, symboliquement c'est important ", explique-t-il.
Enfin la dernière soirée s'excentrera légèrement, dans un quartier ouvrier en périphérie de la ville, dans un lieu mythique, le Rainbow. Ce club porte en lui la mémoire de la lutte contre l'apartheid, et brandit en son sein la banderole derrière laquelle les musiciens ont autrefois défilés contre cet apartheid. Une banderole sur laquelle on peut lire The struggle for jazz, jazz for the struggle, autrement dit " On se bat pour le jazz, le jazz se bat pour la lutte ", raconte Jérôme Galabert.
Le 2ème soir se déroulera également dans le centre, dans une ancienne usine de bière réaménagée. Les rues alentours seront fermées et une " sorte de block party " sera organisée, avec 2 scènes. Pour Jérôme Galabert, ces lieux sont importants, car ils sont situés au coeur de Durban, " une ville qui a connu des émeutes il y a un peu plus d'un mois et demi, avec un vrai problème de xénophobie. Et on a fait le choix de s'implanter là, pour montrer autre chose, montrer qu'on peut accepter les autres, se mélanger, symboliquement c'est important ", explique-t-il.
Enfin la dernière soirée s'excentrera légèrement, dans un quartier ouvrier en périphérie de la ville, dans un lieu mythique, le Rainbow. Ce club porte en lui la mémoire de la lutte contre l'apartheid, et brandit en son sein la banderole derrière laquelle les musiciens ont autrefois défilés contre cet apartheid. Une banderole sur laquelle on peut lire The struggle for jazz, jazz for the struggle, autrement dit " On se bat pour le jazz, le jazz se bat pour la lutte ", raconte Jérôme Galabert.
La première édition du Zakifo s'annonce riche et ambitieuse. Un long travail de préparation a donc été mené depuis un moment, explique le directeur de la production du Sakifo. " J'y suis allé 6 ou 7 fois. Ça demande beaucoup de temps et d'abnégation, mais on va vite savoir ". Une importante délégation sud-africaine s'est aussi déplacée sur le Sakifo, comprenant des professionnels du tourisme de Durban, des responsables de la ville, et des gens du ministère de la culture sud-africain. L'idée était pour lui de " montrer notre savoir-faire et de montrer qu'on peut, à travers des échanges, construire une culture d'entreprise commune et un projet commun ". L'homme cherche ainsi à renforcer l'axe Afrique du Sud - Réunion, à tous les points de vue, même si l'objet de départ est culturel.