Un Saint-Pierrois de 45 ans, chef d’une entreprise, aurait voulu éponger ses dettes en exportant du zamal à l’île Maurice. Interpellé en possession de plusieurs kilos, il est depuis en détention provisoire.
Un entrepreneur en bâtiment de Saint-Pierre est incarcéré depuis le début du mois pour trafic de stupéfiants. Endetté depuis le dépôt de bilan de sa société, il aurait choisi d’exporter du zamal (Ndlr : cannabis en créole) vers l’île Maurice pour se refaire une santé financière.
Il aurait accepté d’importer 8 kilos « d’herbe » de La Réunion contre 20 000 Euros en espèces. Pour parvenir a ses fins, il avait loué un bateau sur le port de Saint-Pierre et comptait faire la traversée avec sa marchandise à bord. C’est là qu’il a été interpellé en possession de plusieurs kilos de drogue.
En garde à vue, il a reconnu les faits et donné les noms de ses fournisseurs. Pourtant, le juge d’instruction comme les magistrats de la cour d’appel refusent de le remettre en liberté tant que les investigations ne seront pas terminées dans ce dossier.
Le juge a en effet découvert que le prévenu se rendait très régulièrement dans l’île soeur depuis 2012. Les explications fournies par le mis en cause, sur des travaux d’enrobés à Maurice et le suivi de chantiers, n’ont pas été convaincantes. Il suspecte l’intéressé d’avoir entamé son trafic de zamal, bien avant la date de son interpellation.
En attendant le retour des commissions rogatoires, le chef d’entreprise restera en détention provisoire.
Il aurait accepté d’importer 8 kilos « d’herbe » de La Réunion contre 20 000 Euros en espèces. Pour parvenir a ses fins, il avait loué un bateau sur le port de Saint-Pierre et comptait faire la traversée avec sa marchandise à bord. C’est là qu’il a été interpellé en possession de plusieurs kilos de drogue.
En garde à vue, il a reconnu les faits et donné les noms de ses fournisseurs. Pourtant, le juge d’instruction comme les magistrats de la cour d’appel refusent de le remettre en liberté tant que les investigations ne seront pas terminées dans ce dossier.
Le juge a en effet découvert que le prévenu se rendait très régulièrement dans l’île soeur depuis 2012. Les explications fournies par le mis en cause, sur des travaux d’enrobés à Maurice et le suivi de chantiers, n’ont pas été convaincantes. Il suspecte l’intéressé d’avoir entamé son trafic de zamal, bien avant la date de son interpellation.
En attendant le retour des commissions rogatoires, le chef d’entreprise restera en détention provisoire.