L’éruption de la Fournaise entame sa deuxième semaine. Le temps nuageux, sur les hauts du Sud, masque le spectacle. Malgré tout, les scientifiques poursuivent leur mission en étudiant la lave mais aussi les gaz…
La quatrième éruption de l’année 2015 se joue derrière un rideau de nuage dense. Depuis une semaine, dame nature a accordé quelques fenêtres pour admirer le spectacle mais, la majeure partie du temps, l’éruption est invisible. Les scientifiques de l’observatoire volcanologique du piton de la Fournaise sont également dépendant des caprices météorologiques.
Dimanche, ils ont pu survoler la zone éruptive et ont noté que les deux cônes de scories continuent : « de se construire ». Les lacs de lave, eux, semblent moins haut, mais précisent-il : « attention, cela est peut-être simplement lié au point de vue »…
Les volcanologues relèvent également : « un important panache de gaz s’élève depuis l’évent jusqu’à 3000 m d’altitude environ ».
Des gaz toxiques
Cette dernière donnée est importante. Tout le monde admire la lave, les fontaines, les projections rouges, orangée ou or. Une féerie de couleur au milieu d’un monde minéral, quasi lunaire.
Pourtant, dans le même temps, invisibles à l’œil mais détectables à l’odeur, des gaz s’échappent de la croûte terrestre. Souvent très toxiques pour l’homme, les dioxydes de souffre, les dioxydes de carbone ou les hydrogènes sulfurés sont transportés loin de La Réunion par le vent. Des émissions attentivement surveillées grâce à des capteurs installés sur le pourtour du piton de la Fournaise.
Contrairement à une idée trop longtemps partagée, ils ne disparaissent pas avec l’éloignement. Les particules fines qu’ils transportent restent en suspension explique BFMTV sur son site.
Les températures ont déjà chuté
Mark Zelinka, spécialiste de l’étude du climat et chercheur au laboratoire National du Canada de Livermore, note que chaque éruption influe sur les données climatiques. En 1991, l’éruption massive du Pinatubo aux Philippines a fait chuter la température globale de la terre de 0,60 °C pendant deux à trois ans.
Aujourd’hui, La Fournaise est active comme le volcan hawaïen Kilauae et le Colima au Mexique. Trois ouvertures par lesquelles s’échappent des torrents de lave et des mètres cube de gaz.
Attention ! Préviennent les scientifiques, les émanations issues des volcans ne suffiront pas à ralentir le réchauffement planétaire issu de l’activité humaine.
Dimanche, ils ont pu survoler la zone éruptive et ont noté que les deux cônes de scories continuent : « de se construire ». Les lacs de lave, eux, semblent moins haut, mais précisent-il : « attention, cela est peut-être simplement lié au point de vue »…
Les volcanologues relèvent également : « un important panache de gaz s’élève depuis l’évent jusqu’à 3000 m d’altitude environ ».
Des gaz toxiques
Cette dernière donnée est importante. Tout le monde admire la lave, les fontaines, les projections rouges, orangée ou or. Une féerie de couleur au milieu d’un monde minéral, quasi lunaire.
Pourtant, dans le même temps, invisibles à l’œil mais détectables à l’odeur, des gaz s’échappent de la croûte terrestre. Souvent très toxiques pour l’homme, les dioxydes de souffre, les dioxydes de carbone ou les hydrogènes sulfurés sont transportés loin de La Réunion par le vent. Des émissions attentivement surveillées grâce à des capteurs installés sur le pourtour du piton de la Fournaise.
Contrairement à une idée trop longtemps partagée, ils ne disparaissent pas avec l’éloignement. Les particules fines qu’ils transportent restent en suspension explique BFMTV sur son site.
Les températures ont déjà chuté
Mark Zelinka, spécialiste de l’étude du climat et chercheur au laboratoire National du Canada de Livermore, note que chaque éruption influe sur les données climatiques. En 1991, l’éruption massive du Pinatubo aux Philippines a fait chuter la température globale de la terre de 0,60 °C pendant deux à trois ans.
Aujourd’hui, La Fournaise est active comme le volcan hawaïen Kilauae et le Colima au Mexique. Trois ouvertures par lesquelles s’échappent des torrents de lave et des mètres cube de gaz.
Attention ! Préviennent les scientifiques, les émanations issues des volcans ne suffiront pas à ralentir le réchauffement planétaire issu de l’activité humaine.