Le juge administratif des référés confirme l’arrêté préfectoral autorisant l’importation de galets de Madagascar pour la construction de la nouvelle route du littoral. Une décision qui confirme le rejet des précédents recours…
Le feuilleton administrato-judiciaire de la nouvelle route du littoral (NRL) s'est poursuivi en fin de semaine dernièret devant le tribunal administratif. Cette fois c’est la SREPEN avait déposé un recours en référé contre le décret préfectoral de Novembre 2015 autorisant l’importation des galets malgaches destinés à construire la digue de la NRL.
Selon l’association de défense de l’environnement de La Réunion, cette importation de milliers de tonnes de cailloux de la Grande Ile pouvait être à l’origine d'introduction dans le département d’espèces invasives.
Une décision très attendue
La défense s'est appuyée sur les études d'impacts pour s'opposer à ces arguments. Elle a également souligné l’urgence de consolider la future digue pour éviter l'effondrement de cette construction pendant la période cyclonique. Si, les travaux étaient interrompus et que la digue déjà construite devait disparaître, le coût serait de 70 millions d’Euros.
En clair, impossible de reculer. Pour l'avocat de la Région, le préfet de La Réunion a défendu les intérêts économiques de l'île en prenant cet arrêté.
Comme attendu, le juge des référés a prononcé le rejet du recours de la SREPEN. En 2016, les deux parties se retrouveront devant le tribunal administratif. Cette fois les juges devront juger le dossier au fond. C'est à dire juger la décision d'importer des galets de Madagascar...
Selon l’association de défense de l’environnement de La Réunion, cette importation de milliers de tonnes de cailloux de la Grande Ile pouvait être à l’origine d'introduction dans le département d’espèces invasives.
Une décision très attendue
La défense s'est appuyée sur les études d'impacts pour s'opposer à ces arguments. Elle a également souligné l’urgence de consolider la future digue pour éviter l'effondrement de cette construction pendant la période cyclonique. Si, les travaux étaient interrompus et que la digue déjà construite devait disparaître, le coût serait de 70 millions d’Euros.
En clair, impossible de reculer. Pour l'avocat de la Région, le préfet de La Réunion a défendu les intérêts économiques de l'île en prenant cet arrêté.
Comme attendu, le juge des référés a prononcé le rejet du recours de la SREPEN. En 2016, les deux parties se retrouveront devant le tribunal administratif. Cette fois les juges devront juger le dossier au fond. C'est à dire juger la décision d'importer des galets de Madagascar...